Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 264]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

510

souncEs MINÉRALES DE VICHY

ET DES ENVIRONS.

émergence inférieure ; la température du Puits-Carré était alors de 470,7 (observations officielles des 18 et 19 novembre 1854).

que l'on observe quand on fouille sur certains points le sol du Clos-des-Capucins, « où le gravier est converti en un véritable poudingue cimenté par Faction incrustante de ces

Les 9 octobre et 25 novembre, on trouva, dans les mêmes conditions, 2o4-',o4o à 2o7ma,56o. Mais, les 17 février, 2, 3 et 4 mars 1856, on n'obtint

eaux ». D'après un rapport de M. l'Ingénieur en chef de Gouvenain, en date du 9 juin 1864, l'eau d'un puits situé dans ce clos (devenu la cour des laboratoires de l'établissement thermal), au point A (Pl. IX, fig. 2), et

plus que 145m3,152 à 146m3,8o2. Du 17 au 20 mars 1856, le puits du Parc étant ouvert, le débit du Puits-Carré oscillait entre 120'3, 900 et 145',57o, la température étant de 45°,6. On observa à cette époque que le griffon de la source,

destiné à l'alimentation des générateurs de vapeur, contient par litre og,658 de bicarbonate de chaux et laisse en-

core, après séparation de ce sel, un résidu très alcalin pesant 0,06. Enfin, au point B, en faisant une fouille pour établir le grand bassin des laboratoires, on a observé un dégagement très abondant de gaz carbonique.

dont la position est révélée par celle du bouillon qui se produit à la surface de l'eau, s'était déplacé et porté vers le Nord, sous le massif de béton qui forme le sol de la galerie conduisant aux bâches; d'où l'on conclut que de nouveaux éboulements avaient eu lieu dans les parois de la lanterne, avaient obstrué les canaux d'émergence et causé la diminution de débit que l'on constatait. » En février t861, M. l'Ingénieur en chef de Gouvenain,

La source de la Grande-Grille est située à l'intérieur et près de l'extrémité orientale de la galerie Nord de l'établissement thermal. Voici le résumé des observations faites jusqu'en 1844 sur la température et le débit de cette source. D'après Bou-

opérant dans les mêmes conditions que ci-dessus, a trouvé pour le débit du Puits-Carré 115a",852 et pour sa température 45°Le 25 juillet 1875, à .1 heure du soir, M. Des Cloizeaux

a trouvé à la buvette, qui est alimentée par une petite pompe et qui continue à porter le nom du Dr Chomel, une température de 45°,3, celle de l'air étant de 28° et le baromètre marquant 757 millimètres; la densité de l'eau ramenée à la température de 12° était de 1,0025 (*). Dérivations observées flans le clos des Capucins. - C'est

à une dérivation partielle des eaux du Puits-Carré vers le Nord-Ouest qu'il faut probablement attribuer, suivant M. François, les venues d'eau minérale et de gaz carbonique

5x

langer (*), le débit était mesuré en maintenant le niveau -

.de l'eau « à la hauteur des robinets intérieurs » (à peu près au niveau du sol de l'établissement?) DATES

NOMS

DÉBIT

des expériences.

des

par

observateurs. 24 heures.

TEMPÉRAOBSERVATIONS.

TUBE.

inèt. cubes. deg. centig. 10 juill. 1775. 27 août 1777.

3 juin 1820.

Lassonne. Desbrest. Berthier

et Puvis.

Longchamp. Octobre et nov. 1843. François. Janv., févr., François clmars, mai avril et Boulanger.

48,75 40,63

15,500 8.080

38,50 39,18 34,20

4,750

32,25

1823.

La source du Parc a commencé à jaillir le 5 janvier 184,4.

() D' Zénon Pupier, Action des eaux de Vichy sur la composi-

tion du sang (Paris, 1875), P. 126.

(5) Statistique géologique et minéralogique de l'Allier, p. 598