Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 246]

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RÉGULATEURS DE VITESSE.

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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.

réduire autant que possible les dimensions de la valve et du tuyau où elle est placée. Il faut cependant que, quand la valve est ouverte en grand, la perte de charge de la vapeur, à son passage, soit négligeable par rapport au travail utile de cette vapeur elle-même. Ce résultat est obtenu en calculant la section s laissée libre autour de la valve, de telle façon que la vapeur n'y dépasse pas une vitesse de 5o à 100 mètres par seconde. Il est bon de monter la valve de telle façon qu'elle fasse un aiigle de 600 environ avec l'axe du tuyau quand elle est fermée et de 500 environ quand elle est ouverte.

Soit S la section du tuyau : on a donc S

s

Scos

Go°

cos 50°

s, ce qui donne une vitesse de 21 à 42 mètres pour la vapeur dans le tuyau de la valve ; ce chiffre fixe un minimum aux dimensions de la valve. On calcule les dimensions des lumières d'admission d'après des règles analogues; on peut donc se dispenser de tout calcul en donnant à la section libre maxima s une surface égale à celle d'une lumière d'admission du cylindre ou des cylindres de la machine.. Nous rencontrerons plus loin une raison d'une grande importance qui conduit aussi à donner à la valve les plus petites dimensions possibles. Dans tout ce qui précède, nous avons supposé S 5.

d'où on tire S

2,4

-

que le volant était assez puissant pour remplir les deux conditions suivantes 10 Le travail emmagasiné dans la vapeur qui existe dans les cylindres de la machine et dans le tuyau d'admission, à

partir de la valve, est insuffisant pour créer une augmentation sensible de la vitesse du volant ; dans l'intervalle d'une 2° L'écart de la vitesse /0" révolution, est négligeable par rapport à Ces conditions exigeraient un volant très-puissant. Nous allons montrer comment il faut calculer le volant, dans la pratique, pour avoir des résultats satisfaisants (,)',

Supposons le régime établi de telle façon que le travail moteur par tour de volant soit égal au travail résistant; la vitesse w repasse par la même valeur à chaque révolution. Je suppose, en outre, que le travail résistant ait sa valeur maxima. Le travail moteur varie en fonction de la position du volant suivant une certaine loi ; le travail résistant suivant une autre ; je suppose que tous deux puissent être considérés comme indépendants de la vitesse dans les limites considérées. Je représente par deux courbes la valeur du moment des efforts moteurs et celle du moment de l'effort résistant pour chaque position du volant. Les abscisses représentent les chemins parcourus par un point situé sur une circonférence de rayon égal à l'unité; il en résulte que les ordonnées représentent non-seulement les moments des efforts moteurs et 'résistants, mais la valeur même de ces efforts comptés en chaque point tangentiellement à la circonférence de rayon 1 Soit ABC (fig. 4) la courbe des moments des efforts résistants en kilogrammes. Soit DEI? la courbe des moments des efforts moteurs en kilogrammes. Ces courbes sont périodiques; la période est 27C; elle peut d'ailleurs être plus faible. Par suite de l'égalité du travail moteur et du travail résistant, la somme des surfaces ombrées MN + PQ est égale QR. Soient S, s, S', s', CO, les vitesses anguces surfaces ; soient correspondant aux points laires du volant dans les positions d'inertie du volant. Je ne M,N, P, Q, B. Soit I le moment transmissions et des tiens_ pas compte de la force vive des diverses pièces en mouvement dans l'atelier. Si elle avait une valeur importante, il serait facile de l'englober Clans le moment -d'inertie du volant, au moins pour toutes les pièces animées d'un mouvement circulaire uniforme. à la somme des surfaces ombrées NP ton, (Op

On a

-I

(o w,) = S, formule qui permet de calcu-

ler con,. en fonction de I et de corn. On calculera de même wp,