Annales des Mines (1878, série 7, volume 13) [Image 230]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

444 des assises comprend : une série inférieure d'eau douce, puissante

Une de 6o mètres ou plus, visible dans les falaises de Studland. épaisse d'environ douce, série moyenne, également d'eau Harbour et BourneIo° mètres, formant les falaises entre Poole d'épaisseur, marine, de 120 à i5o mètres mouth; enfin une série Cliff. La même succession s'observe à visible de Boscombe à High Al um Bay.

C'est surtout l'étage moyen qui est riche en empreintes de feuilles. Les genres déterminés avec certitude sont : palmierdes éventail, dryandra, azaléa, laurier, acacia, cactus, c'est-à-dire chêne et à l'aulne. genres tropicaux, associés au MONS.

M. Delvaux (i) a reconnu la présence de l'étage

iteersien au sud de Mons. Cet étage, formé d'une assise de marnes le consableuses plus ou moins glauconifères, est intercalé entre

Mons glomérat du landénien inférieur et le calcaire grossier de consistent surtout en foraminifères, bien caractérisé; ses fossiles où M. V an den Broeck a reconnu les genres Polymorphina,

Nonionina, Rotalia, Nodosaria, etc. MM. Corn et et Briart (2) ont découvert un calcaire d'eau

douce à physes, accompagné de marnes lignitifères, et formant, les sables lansous la ville de Mons, un étage intermédiaire entre marin de cette localité. Il est posdéniens et le calcaire grossier est de douce, dont l'épaisseur à Mons sible que cet étage d'eau heersiennes du uo mètres, soit l'équivalent des marnes marines On aussi sous le territoire de Boussu. Limbourg. On le retrouve correspondent localité et la ville de Mons sait d'ailleurs que cette houiller. à deux dépressions marquées de la surface du terrain MM. Vincent et Ruto t (5) ont étudie BRABANT ET HAINAUT. Hainaut. la faune du landénien inférieur dans le Brabant et le

Cette faune, en grande partie composée de formes nouvelles, connotamment tient aussi plusieurs espèces des sables de Bracheux, Dencompta, Tornatella parisiensis, Chenopus dispar, Turritella talium breve, Cyprina Morrisi, Cuculla crassatina. M. Rutot (4) a reconnu que les grès fistuleux de

TERRAINS.

445 du genre Stelleta, dont les spicules ont servi de centres d'attraction à la matière siliceuse; les tubulures sableuses du même étage seraient dues à un spongiaire mou, avec spicules calcaires, du genre Dysidea.

L'auteur pense qu'une origine analogue doit être attribuée aux concrétions tuberculeuses du panisélien de Mons et, en général, aux concrétions tubulaires qui caractérisent les divers étages de l'éocène en Belgique.

D'après M. Dufour (i.), le bassin tertiaire éocène BRETAGNE. connu, dans la Loire-Inférieure, entre Campbon et Saint-Gildas, contient les équivalents de l'étage suessonien supérieur et des divers horizons du calcaire grossier jusqu'aux caillasses. Le suessonien serait représenté par les sables de la Close, avec fossiles des sables nummulitiques. Le calcaire grossier inférieur comprendrait

deux niveaux : le niveau inférieur, ou du calcaire grossier de Bergon, le niveau supérieur, ou système à Cerithium giganteum ; le banc vert du bassin de Paris serait représenté par des marnes parfois verdâtres, et le calcaire à silex, avec Bythinia et Gyrogonites, qui les surmonte, correspondrait au calcaire de Provins. Mais ces conclusions ne sont pas admises par SI. V asseur (2).

D'après son opinion, partagée par MM. llébert, Tou rno iier et M unier-Cha lm as il n'existe à Campbon aucun représentant de l'étage suessonien ni du calcaire grossier inférieur; c'est avec le calcaire grossier supérieur et les sables moyens que la faune de Campbon offre le plus d'affinités, tandis que le calcaire grossier inférieur à Orbitolites complanata ne serait représenté que par ,

les gisements de Machecoul, d'Arthom et de Chemeré. M. Vasseur signale la 'similitude des faunes de Campbon et de Hauteville (Manche). Cela semble indiquer qu'il l'époque éocène, il y avait une communication marine entre ces deux dépôts, probablement par la dépression de la Manche. M. M a th er on avait autrefois proposé d'identifier le calcaire de Campbon avec celui de Saint-Estèphe, dans le Médoc, qui est de l'époque du gypse. IMM. V ass eu r et Tourno tier rejettent cette assimilation.

BRUXELLES.

spongiaire l'étage bruxellien des environs de Bruxelles sont dus à un (1) Hem. Soc. géol. de Belgique, IV, 51. () Bull. Acad. roy. de Belgique [5], XLIII, IV 1. Mem. Soc. geai. de Belgique. IV, 4. Ana. Soc. géol. de Belgique, II, 6.

SAMBRE.

M. Go ss el e t (5) a décrit, sous le nom de Marne de

la Porquerie, un dépôt argileux de la base du Landénien qu'on -

Bull. Soc. géol. [3], V, 73. Bull. Soc. géol. [3], y, 166. Ann. Soc. géol. du Nord, IV, 179.

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