Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 171]

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MÉTALLURGIE DU NICKEL.

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élever la temet du charbon, en ayant soin de ne pas trop réduire d'oxyde de fer. On obtient pérature pour ne pas trop l'on grenaille et que une fonte de nickel et de cuivre que de l'oxyde l'on refond avec de l'oxyde de cuivre ou avec l'amener à une teneur voulue. On peut

de nickel pour

réverbère

affiner la fonte de nickel et de cuivre dans un ou par cémentation. MM. Mason et Parkes ont Procédé Mason et Parkes. suivante ces dernières opérations : ils imité de la manière nickel oxydé avec du minerai de cuivre fondent le minerai de convenables sur la sole d'un four à oxydé et des fondants ainsi un alliage de nickel, cuivre réverbère. Ils obtiennent de l'oxyde de et fer, qu'ils fondent une seconde fois avec cuivre, afin d'entraîner le fer dans une scorie. On peut avoir recours à du chlorure de plomb pour entraîner les dernières traces de fer à l'état de chlorure. Procédé Sebillot. --- Je ne parlerai que pour mémoire des procédés par voie sèche de M. Sebillot : ils ne sont qu'une reproduction de ceux de M. Garnier, et les deux seules M. Sedées neuves qu'ils contiennent sont les suivantes : oxydante billot a recours, dans le haut-fourneau, à l'action du vent de la tuyère pour oxyder le fer, et il fait le raffi-

nage de la fonte de nickel dans un creuset fixe muni d'un troll de coulée et chauffé dans un four de verrerie. § 3.

Réduction du silicate de nickel par le soufre ou l'arsenic.

On peut employer le soufre et l'arsenic sous plusieurs états différents pour extraire le nickel de son silicate naturel. i° On peut employer le soufre natif brut, à la:condition d'en avoir à bon marché. 2° On peut employer le sulfate de baryte ou le sulfate de de chaux, qui se réduisent dans un four à cuve à l'état sulfures.

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3° On peut employer des sulfures ou des persulfures

alcalins ou alcalino-terreux.

4. On peut employer la charrée de soude, qui est un résidu de fabrication

facile à avoir à bas prix. 5° On peut employer la pyrite de fer ou le mispickel, mais ces réactifs ont l'inconvénient d'introduire trop de fer dans les maltes ou dans les speiss

6° On peut employer de la pyrite cuivreuse ou du cuivre gris exempt d'antimoine, de façon à avoir une matte ou un speiss cupro-nickelifère que l'on traiterait, comme cela se fait actuellement à Namburg (voir plus haut) pour un alliage fondu de nickel et de cuivre. 7° On peut associer le minerai de la à des minerais de nickel européens. Nouvelle-Calédonie L'excès de soufre ou d'arsenic contenu dans ces minerais réduirait le silicate de nickel, et de son côté le silicate de magnésie, qui forme la majeure partie de la gangue des minerais néo-calédoniens, constituerait un excellent fondant pour les minerais européens. Un essai a été tenté dans ce sens par M. Flechner depuis mon passage à Schladming. Proce'dé Ifessel. M. Hessel fond le silicate de nickel avec de la charrée de soude ou des persulfures Il obtient une matte de nickel plus ou moins exempte de fer, un excès de sulfures alcalins que l'on peut employer de nouveau, une scorie qui entraîne principalement la magnésie et l'oxyde de fer. La matte est grillée au réverbère avec addition de quartz. On obtient une matte concentrée et des scories nickelifères qui retournent à la fonte crue. La matte concentrée est traitée par les procédés habituels de voie sèche ou de voie humide, ou bien par le procédé suivant: on la grille autant que possible pour sulfate et l'on ajoute du sel marin à la fin du grillage. En reprenant la matière par l'eau, on obtient une dissolution principalement composée de chlorure de nickel. Dans le résidu insoluble, on sépare les parties de matte non grillée que l'on repasse à