Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 162]

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MÉTALLURGIE DU NICKEL,

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MÉTALLURGIE DU NICKEL.

les dimensions des creusets et la nature du four. En 1867, les creusets contenaient 1 2 à i3 kilog. d'oxyde et i kilog à ik,5 de menu charbon de bois.

Le four était un four à réverbère circulaire avec

étaient traversées par 6 canaux qui conduisaient les gaz brûlés au-dessus de l'extrados de la voûte du four et de Et dans la cheminée. On chargeait 4o creusets. L'opération durait 48 heures et consommait 12 stères de bois. Il fallait en outre un jour pour charger et un jour pour décharger. Chaque opération fournissait 55o kilog. de nickel et l'on en faisait 15 par an dans l'usine. Le nickel était plus pur que précédemment, en raison de l'extraction du cobalt dont j'ai parlé dans le chapitre VI. § 5.

Nickel. Cuivre. Divers

deux

portes de travailmurées pendant l' opération. (V. fig. 17 et 18, Pl. VII.) La chauffe était placée au-dessous de la sole et les gaz arrivaient sur la sole par son centre. Les parois du four

Exemple emprunté à l'usine de Georges à Dobsina.

A l'usine de Georges à Dobsina, les creusets sont chauffés dans un four circulaire muni de 6 tuyères. L'opération dure 5 heures, consomme 25 hectolitres de charbon de bois et produit 25 kilog. de nickel.

100

Cu Zn Ni

Bi.

CHAPITRE X.

§

Composition de ces alliages.

Les alliages de nickel les plus fréquemment employés sont ses alliages avec le cuivre. L'alliage le plus habituel

25 711

On fabrique aussi un alliage tenant 5o à 6o p. ioo nickel. Cet alliage n'est le plus souvent qu'une matière première pour la fabrication d'autres alliages, mais il trouve aussi son application directe dans l'horlogerie. On appelle maillechorts des alliages qui contiennent 6 à 15p. ioo de nickel, le reste étant formé de cuivre et de zinc dans la proportion de 2 de cuivre pour 1 de zinc. On y ajoute souvent un peu de plomb, d'étain, d'aluminium, de bismuth, de tungstène, etc., pour donner à l'alliage de la fusibilité et une belle couleur. Tous ces alliages renferment un peu de fer, mais rarement plus de i ou 2 p. ioo. La présence de ce métal dans les alliages riches en nickel augmente les difficultés du laminage. Voici la composition d'un alliage pour lequel M. Sauvage a pris un brevet

Sn Al. .

ALLIAGES DE NICKEL.

5Ei9

contient 22 p. zoo de nickel. L'alliage des monnaies est mi peu plus riche; il contient

58,0 27,0 12,0

2,0 o,5 o,5 100,0

Quand on force dans le maillechort la proportion du zinc, on augmente la dureté de l'alliage. Un alliage à 50p. 100 de zinc est dur et résistant sans être fragile, et s'appliquerait bien aux Usages culinaires. En poussant la Proportion du zinc jusqu'à 90 p. ioo et en supprimant le cuivre, on obtient un métal fragile, susceptible de constituer une poudre galvanique très-brillante. En combinant un alliage de nickel et de cuivre avec un TomE XII, 1877.

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