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REVUE DE GÉOLOGIE.
GÉOLOGIE AGRONOMIQUE.
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espèces décrites sont au nombre de trente-trois, dont dix-huit éocènes, seize miocènes et une seule commune aux deux terrains:; les espèces miocènes présentent de grandes affinités avec celles de
Pile de Malte. Si donc, à l'époque miocène, la Méditerranée ne LAC SUPÉRIEUR.
En examinant une collection de roches des grès cuprifères du Lac Supérieur, M. Ge in i tz (t) a été frappé de leur extrême analogie avec le terrain de grès rouge inférieur et moyen de l'Allemagne, dans lequel la présence du cuivre a été plus d'une fois constatée. Observant d'ailleurs que la formation du Lac Supérieur est sous la même latitude que l'île du Prince-Édouard, où MM. D a wson et II arr 1 n gt o n ont trouvé le Walchia piniformis du terrain permien, M. G ei nitz ne cloute pas qu'on ne trouve bientôt des preuves
positives que cette formation, jusqu'ici réputée silurienne, doive être rattachée au dyas ou permien. Cependant M. Brooks (2) regarde la série cuprifère du Lac Supé-
rieur comme une série distincte et indépendante, qui sépare le terrain silurien de l'étage huronien, et, en raison de l'importance de la péninsule de Keweenaw dans l'orographie de la région, il
communiquait pas avec les Antilles, du moins la vie s'y développait sous des influences à peu près identiques. CHILI.
MM. Mall ar d et Fuchs, ingénieurs des mines, ont rapporté du Chili des plantes fossiles provenant d'un gisement de charbon
situé à la Ternera, dans le district d'Atakama, et appartenant à l'époque jurassique. M. Ze iller (i) a étudié ces plantes et y areconnu les Jeanpaulia Münsteriana, Angiopteridium Münsteri, Pecopteris Fuchsi, Podozamites distans, Palissya Brauni. Ces plantes
appartiennent à la flore de l'étage rhétien et à celle du lias inférieur. C'est, comme on sait, l'âge des charbons de Fünfkirchen et de Steyerdorf, et des gisements du même genre ont également été découverts en Chine.
GÉOLOGIE AGRONOMIQUE.
propose pour cette série le nom de Keweenavien. ÉTATSUNIS.
M. Co p e (3) a décrit les vertébrés trouvés dans les formations crétacées de l'ouest des États-Unis. A cette occasion, il a dressé un tableau des vertébrés qu'on a rencontrés jusqu'à présent dans le crétacé de l'Amérique du Nord. Les espèces de reptiles sont au nombre de 1117, comprenant : i8 dinosauriens, h ptérosauriens, ih crocodiliens, 13 sauroptérygiens, 48 tortues, 50 pythonomorplies (tribu du mosasaurus); parmi ceux de cette dernière division, 15 espèces se trouvent dans le grès vert de New-Jersey, 7 dans le calcaire pourri d'Alabama, 26 dans le Kansas, é seulement sont connues en Europe. ANTILLES.
M. Cotteau (4) a décrit les échinides fossiles des possessions suédoises aux Antilles, les îles Saint-Barthélemy et Anguilla. Les (1) Nettes Jahrb., 1876, 410. Amerie. Journ. [3], XI, 206. Report of the U. S. geol. Survey of territories, 1875. Academie des sciences de Suède, Stockholm, 1875.
CHALOSSE.
D'après MM. Eugène Jacquot et R aulin (2), on
fait usage sur une grande échelle, aux environs de Mont-de-Marsan,
des sables ferrugineux et calcaires de la molasse à Ostrea crassissim a.
Dans la Chalosse occidentale, on emploie également, pour l'amendement des terres, les argiles bigarrées qui accompagnent les ophites, bien qu'elles ne soient que très-exceptionnellement calcaires.
lards. -- Entre le pied sud des monts Aurès, qui est à la cote 100 mètres, et le chott Mel Bir, à la cote 25 mètres, s'étend une grande plaine d'alluvions qui répond assez bien à l'idée qu'on peut se faire du désert. D'après M. H. L e Chate lier, ces alluvions sont formées par les torrents qui, pendant la saison des pluies, descendent des flancs de l'Aurès et vont inonder la plaine chaque année. Elles ont une épaisseur de plusieurs mètres et elles contiennent, à divers niveaux, les coquilles terrestres qui vivent enBull. Soc. géol. [3], III, t;72. Statistique géologique et agronomique du département des Landes, Bordeaux, 1874, 241.