Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 222]

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TERRAIN HOUILLER

DU LIMBOURG NÉERLANDAIS.

deur ; le 11 janvier 1858 on reconnut une couche de charbon de orn,45 ; le'16 janvier une seconde couche de im,40 à 59m,05, et le 15 février une couche de 2 mètres à 75r°,95 de profondeur. A peu près en même temps la société du chemin de fer d'Aix-la-Chapelle, à laquelle le gouvernement des PaysBas avait concédé, en 1845, pour 99 années, l'exploitation de la houillère domaniale près de Kerkrade, fit le sondage n° 5 à Bril. Le schiste houiller fut atteint à 22 mètres de profondeur, et à 4-,5o plus bas on recoupa une couche de La société néerlandaise, encouragée par les succès obtenus aux sondages n°3 i et 2, que corroborait le résultat du

sondage n° 5, fait par la houillère domaniale, a continué ses recherches, en 1859, par les sondages n" 4, 5, 6, 7 et 8, dont les résultats sont indiqués au tableau ci-annexé. En 186o, elle obtint la concession Willem, et en 1861

celle

de Sophia. Les sondages n" 9 (a et b), Si, 52, 35 et 54 ont encore été faits jusqu'en 1865. Les profondeurs auxquelles ils ont été arrêtés sans avoir recoupé des couches suffisamment exploitables, sont indiquées au tableau (p. 434). Le sondage n° 9 (a), qui se trouve au nord de la faille Felclbis, a

été abandonné. A quelque distance de là on a recommencé un autre sondage n° 9 (b). Les travaux y ont été arrêtés en

1865, à la profondeur de 146-,o5. En admettant l'exactitude des observations faites sur l'inclinaison des couches du sondage n° 1, et plus tard des sondages n°8 to et 16, cette inclinaison serait de, 120, plongeant vers l'est, à peu près comme dans la houillère domaniale (Pl. IX, fig. 5). est encore difficile de dire exactement quelle est leur position par rapport à celles du bassin de la Wurm. Dans l'ouvrage remarquable de M. von Dechen intitulé Orographisch - geognostische Uebersicht des RegierungsBezirkes A achen(1866), qui donne la description géologique de de la circonscription départementale d'Aix-la-Chapelle et

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toutes les mines qu'elle contient, l'éminent auteur s'occupe des sondages du Limbourg, et indique les résultats de quel-

ques-uns d'entre eux (page 162). Plusieurs des chiffres donnés ne coïncident guère avec ceux qui ont été offiCiellement constatés. Pour le sondage n° i de Ham, par exemple, la troisième couche de to pieds du Rhin (3-,1 4) de puis sauce se trouverait à la profondeur de 268 pieds (85m,55),

tandis que je n'ai trouvé que 65r°,36 de profondeur et 2m,5o, non pour la puissance, mais simplement pour la distance verticale que la sonde a traversée du toit au mur

de la couche. Il est à regretter que l'auteur de l'ouvrage susindiqué, publié en 1866, en parlant des sondages faits par la société néerlandaise (pages 162 et i63), paraisse avoir subi l'influence des propos calomnieux répandus alors sur cette société. Au sujet des résultats obtenus par les sondages de ladite société, il a cru devoir s'abstenir d'émettre une opinion avant que de nouvelles recherches ne soient venues corroborer ou modifier les données recueillies, dont on a contesté, dit-il, la véracité. M. von Dechen semble présumer que les couches recoupées dans le Limbourg jusqu'en 1865, sont inférieures à celles du bassin de la Wurm. La dernière, n° 45 (Steinknip), se trouve généralement à une distance de 3o0,57 du n° 44. Dans le bure Guillaume de la houillère domaniale, descendu à 555 mètres, soit à 100 mètres au-dessous du n° 44, la

couche Steinknip n'a pas été rencontrée. (Voir Pl. IX, fig. 5 (*).) En supposant cette couche à la distance de 51 mètres du n° 44, comme elle se trouve ailleurs, l'affleurement de son prolongement jusqu'au mort terrain, en

tenant compte du rejet des couches par la faille A, ne dépasserait pas l'église de Kerkrade, située à 1.15o mètres du hure Guillaume. En admettant le parallélisme des cou(0) Dans cette coupe, les numéros donnés aux couches sont les

mêmes que

ceux indiqués par

von Dechen.