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EXPLICATION DES PHÉNOMÈNES OPTIQUES ANOMAUX
du Vésuve, observa sur leur surface, des stries analogues à celles des feldspaths du 60 système. Cette observation le porta à penser que les cristaux striés
étaient mâclés. La direction des stries montrait que le plan d'hémitropie était celui du dodécaèdre rhomboïdal. Or, un axe d'hémitropie perpendiculaire au plan du dodécaèdre rhomboïdal est un axe de symétrie binaire, et ne
peut donner naissance aux angles rentrants nécessaires pour expliquer les stries observées. M. vota Rath conclut donc de cette observation que l'amphigène n'appartient pas au système cubique. Profitant ensuite de ce que les cristaux qu'il possédait, quoique très-petits, avaient des surfaces exceptionnellement réfléchissantes, il crut pou-
DANS DÉS SUBSTANCES CRISTALLISÉES.
d'images, presque égales, mais la plupart donnent une image beaucoup plus nette et plus intense que toutes autres que l'on peut choisir pour la mesure. Les tableaux suivants comprennent tous les résultats
obtenus.
voir conclure de ses mesures goniométriques que l'amphi-
gène appartient au système quadratique, le rapport de l'axe binaire à l'axe quaternaire étant égal à 1,8988. M. Des Cloizeaux, dans le dernier fascicule de son Manuel
de minéralogie, en rapportant les observations de M. vom Bath, mentionne des observations inédites de M. Hessenberg,
qui n'a pu constater sur des cristaux très-nets du Vésuve les différences d'incidence signalées par M. vom Bath. La question m'a paru présenter un grand intérêt au point de vue théorique et j'ai repris, dans l'espérance de la résoudre, une série d'observations goniométriques sur des cristaux d'amphigène. Les cristaux dont j'ai pu disposer sont des cristaux isolés,
du volume d'un pois, et que j'ai trouvés, sans indication d'origine, dans la collection de l'École des mines Cl Ils proviennent sans doute de Frascati. Leur forme est trèsnette, mais leur surface inégale n'est que très-peu réflé.
(*) Ces cristaux, comme un grand nombre de ceux que j'ai employés à mes recherches, ont été rassemblés par Biot et laissés par lui à son collègue de Sénarmont. La collection précieuse de Sénarmont a été donnée généreusement à l'École des mines par M. Georges de Sénarmont, après la mort de l'illustre savant.
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chissante. Je suis parvenu cependant à obtenir des mesures assez précises en observant l'image d'une fente lumineuse réfléchie sous une incidence presque rasante. Certaines faces, évidemment multiples, donnent un grand nombre
TOME X, 1876.