Annales des Mines (1876, série 7, volume 9) [Image 236]

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DES enurrartEs A VAPEUR.

D' ÉTÉBIORATION

CAUSES DE 456 suit a été rédiC'est dans ce double but que la note qui deux accidents dont gée. Nous ferons d'abord connaître les rapporterons les la Commission s'est occupée, puis nous le même sujet. qui ont été faites sur

autres observations

L'exploI. Explosion de chaudière au puits Glenons. 1872, a eu sion arrivée au puits GIenons, le 13 novembre éclatée suivantes

la chaudière lieu dans les circonstances au-dessous duquel la se composait d'un corps cylindrique grille était directement placée, et d'un réchauffeur en contre-bas séparé du corps cylindrique par une voûte en du rébriques qui touchait presque la partie supérieure

chauffeur. virole d'avant, Ce réchauffeur s'est ouvert en grand, à sa à la jonction de au droit d'un recouvrement longitudinal, continuée perpendideux tôles ; la déchirure s'est ensuite culairement à ses deux extrémités. L'épaisseur du métal, dans la partie qui a cédé la première se trou(épaisseur qui à l'origine était de 12 millimètres) , à fait insufvait réduite à imm, et était ainsi devenue tout

la pression fisante pour permettre au métal de résister à fonctionnait. de 6 kilogrammes à laquelle le générateur L'amincissement était tout à fait extérieur et s'étendait, supérieure de mais à un moindre degré, sur toute la région

la virole du même côté. cette usure, M. l'ingénieur des mines Douvillé a attribué ne daqui a été relativement rapide, puisque la chaudière exercée au

tait que de l'année 1867, à l'action corrosive

contenus

contact du métal par l'oxygène et l'acide sulfureux provenant dans les gaz de la combustion, en présence d'eau Cette des fuites qui existaient au corps cylindrique supérieur. tombait sur eau, après avoir traversé la voûte en briques, qui était rele réchauffeur, mouillant sa partie supérieure le principalement lativement froide (*), et se concentrant circuit des futnées (*) Cette partie était située à l'extrémité du

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long de la saillie longitudinale de jonction avec la tôle inférieure qui l'arrêtait dans sa marche descendante. Elle a ainsi pu imbiber les enduits déposés dans cette région que la configuration de la maçonnerie empêchait de nettoyer régulièrement et favoriser ainsi, à la surface du métal, la suroxydation de l'acide sulfureux. M. Douvillé a recueilli,. sur les parties corrodées, de larges écailles d'oxyde de fer, et il y a constaté la présence de soufre sans avoir pu déterminer son état de combinaison.

II. A ce point de vue, l'accident arrivé aux forges d'Ougrée, le 50 octobre 1873, est plus concluant. L'acide sulfurique a été en effet trouvé dans les enduits, soit à l'état libre, soit à l'état de sulfate de fer. Nous allons faire connaître les circonstances de cette explosion, d'après les indications qu'a bien voulu fournir le directeur de l'établissement.

La chaudière était horizontale et composée d'un corps Cylindrique avec deux bouilleurs en contre-bas; elle avait été construite en 1863, et était chauffée par les flammes perdues de trois fours à puddler. Ces flammes, à. la sortie du rampant, enveloppaient à la fois un des bouilleurs et la moitié de la partie inférieure du corps cylindrique. Elles chauffaient, dans un deuxième circuit, la partie symétrique de l'appareil.

Le bouilleur, au droit duquel les flammes débouchaient, s'est entr'ouvert dans des conditions qui ont la plus grande ressemblance avec la manière dont s'est déchiré le réchauffeur du puits Glenons. La-fracture a commencé suivant une génératrice horizontale, contre un recouvrement, et s'est et dans le voisinage extrême de l'arrivée de l'eau d'alimentation. M. Douvillé fait même remarquer que les vapeurs d'eau contenues

dans les fumées étaient susceptibles de s'y condenser. Ces eaux

condensées ont pu ajouter leur action à celle des eaux d'infiltration, Pour favoriser la suroxydation de l'acide sulfureux.