Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 64]

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SUR UNE ECHELEE' SYNOPTTQUE

ioo Corresponde au muriate de soude, et l'é-

chelle indique alors combien il faut de chacune des autres substances pour correspondre à 100 de sel marin. Elle indique , selon les diverses opinions, par rapport à la nature de ce sel, contient 46,6 d'acide muriatique sec, et 53,4 de soude , ou 39,8 de sodium., et 13,6 d'oxygène ; ou, si on le considère comme une chlorure de sodium, qu'il contient 60,2 de chlore , et 39,8

de sodium ; par rapport aux réactifs, on peut voir que 283 de nitrate de plomb , contenant 191 de litliarge , employé pour séparer l'acide muriatique donneront un précipité de 237 de muria.te de plomb , et qu'il restera en dissolution environ 146 de nitrate de soude. On peut

voir en même teins que l'acide contenu dans la même quantité de sel, peut former 232 de sublimé corrosif, contenant 185,5 d'oxyde ronge de mercure, ou qu'il pourra donner naissance à 91,5 de muriate d'ammoniaque, composé de 62 de gaz acide muriatique , -et de 29,5 d'ammoniaque. L'échelle indique encore que, pour obtenir tout l'acide par la distillation , là quantité d'huile de vitriol nécessaire est d'environ 84, et que le résidu de la' distillation sera de

122 de sulfate de soude sec, duquel on peut

obtenir 277 de sel de Glauber, qui contient 155 d'eau de cristallisation. Ces données , et plusieurs autres semblables , sont obtenues par la du muriate de soude et le nombre

oo , ouverture, que l'on devra porter en-dessous de chacune des substances dont il s'agit , on trouvera tous les nombres indiqués dans ce passage.

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simple inspection, aussitôt que le poids de la substance que l'on se propose d'examiner, in-

diqué sur le curseur, est mis en correspondance exacte avec son nom dans la colonne adjacente.

Quant à la méthode de division de cette

échelle, ceux qui sont accoutumés à l'usage des autres règles mobiles , et qui sont familiarisés par la pratique avec leurs propriétés , recon-

naîtront sur le curseur l'échelle ordinaire des nombres de Gunter, , comme on l'appelle, et verront que les résultats qu'il donne sont les mêmes que ceux que l'on obtiendrait par les opérations arithmétiques.

Ceux qui connaissent la doctrine des proportions, et l'usage des logarithmes pour leur calcul , comprendront le principe sur lequel cette échelle est construite, et il ne sera pas besoin de leur dire que toutes les divisions sont des espaces logarithmiques ,. et par conséquent que l'addition et la soustraction mécanique des rapports formés par juxta-position , correspondent, en effet, à la multiplication , et à la division des nombres par lesquels les rapports sont exprimés dans la notation arithmétique ordinaire. Pour ceux qui ne sont pas également an. courant des propriétés des logarithmes, et qui n'ont pas une idée aussi nette des rapports des grandeurs , il leur sera, je présume , agréable de trouver ici une explication du mode de construction de cette échelle. On doit observer d'abord, que les nombres naturels ne sont pas placés a des intervalles égaux, mais que l'on trouve, à tous les interH4