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Forme du gisement.
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ESPCE ET N_kTURE DU TERRAIN
DES ENVIRONS DE MAESTRICHT.
se procurer avec facilité par le- moyen 'de la Meuse. On ne peut pas dire que cette roche forme des couches bien réglées et bien prononcées ;
je les décrirai successivement, en commençant par le haut.
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ce sont plutôt de grands amas isolés. On y
distingue cependant des indices de stratification dans plusieurs endroits, mais cela tient principalement à la présence d'une multitude
de silex qui ont été, à ce qu'il parait, précipités à diverses époques.
On a même tout lieu de présumer que tout l'espace, enfermé par les montagnes que nous avons indiquées plus haut , dans les environs de Maëstricht', a été jadis couvert entièrement par le calcaire ; car cette roche présente , -sur tous les points où on la rencontre, une grande conformité -dans ses caractères et sa disposition ; et, si elle n'existe aujourd'hui que par amas isolés , il est à croire que les .parties intermédiaires auront été enlevées par des érosions subséquentes, qui auront donné lieu à la- formation des vallées qui existent aujourd'hui. Ce calcaire est employé dans le pays à une Usages de ce calcaire. très-grande distance, comme pierre à bâtir, et comme engrais ; et les lieux où il se montre au jour, sont percés d'une multitude d'exploitations souterraines qui se prolongent dans certains endroits, à plusieurs kilomètres d'étendue. Il m'a semble qu'on pou vait'distinguer, dans On distingue trois une même montagne, trois bancs séparés, qui bancs dans ont chacun des caractères géologiques particuchaque ,montagne. liers, et qui paraissent indiquer trois périodes différentes, dans l'espace de teins qui s'est écoulé pendant la précipitation de la matière calcaire :
Le premier banc, qui est le plus rapproché
de la surface du sol, n'étant recouvert que
Premier banc.
par une couche de sable mélangé de cailloux roulés, et au-dessus par la terre végétale, est formé en général par un calcaire très-friable
dont la couleur est ordinairement jaunâtre,
mais quelquefois aussi grisâtre , et qui est excessivement coquillier. Les coquilles qu'on y rencontre le plus communément m'ont paru appartenir à la petite espèce du genre huître (1).
Il est rare qu'on y trotive des restes de grands animaux terrestres et marins, et je ne sache pas qu'on en ait encore observés. Ce calcaire est peu employé, si ce n'est comme engrais, et encore en fait-on peu d'usage , par la raison que la couche suivante en fournit suffisamment, et de meilleure qualité.
Le second banc, qui est aussi le plus considérable , et dont il est difficile d'estimer au juste la puissance, parce qu'elle varie selon les lieux, est composé spécialement d'un calcaire friable, compacte, beaucoup plus solide que celui du banc supérieur. Il contient,- dans les endroits les plus élevés, quelques coquillages du genre huître ; mais plus bas on rencontre assez communément des bélemnites , des ammonites (1) Depuis la rédaction de cette Notice, j'ai été à mémé de m'assurer que ces petites huîtres ressemblent parfaitement à celles que MM. Cuvier et Brongniart ont remarquées dans la couche de marne calcaire bleudtre , qui constitue la couche re. 3 de la hutte Montmartre. ( Voyez l'Essai sur la Géographie minéralogique de S environs de Paris,
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Second
banc. Il est
riche en coquillages et. en ossemen fossiles.