Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 228]

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MÉMOIRES DE TECHNOLOGIE 446 chauffe cette-substarice dans un fonr échauffé au rOuge -cerise ; on l'y laisse refroidir, ,. et ensuite on la fait bouillir une heure dans dit tait. On laSèche ét on la frotte avec de la prèle pour la rendre lisse et luisante, en achevant le poli avec de la peau douce. 'C'est dans cet état que les Tur'es versent l'écume de mer en Europe ; elle est alors d'un blanc éclatant : en Allemagne on la fait tremper dans l'eau , on polit avec des tiges de prèle ; on fait sécher, et on trempe dans la cire fondue, on l'y llaisse pendant quatre du cinq heures, et on donne le poli en frottant avec du linge. La couleur dorée est due à la fumée; et, pour donner une belle nuance foncée, on fait bouillir Pabruzzo arec 'un mélange de gomme adragant et d'huile de noix. Les rognures de Pabruzzo pilées et mêlées à de la graisse de boeuf, puis fondues et coulées en moules , servent à faire de nouvelles pipes.

Le deuxième Mémoire est sur le blanchiment de la cire vierge en Allemagne. P l'entier procédé. On fond la cire jaûne dans l'eau, on laisse déposer , et on la coule sur un cylindre qui se meut circulairement dans l'eau ; la cire se divise en rubans; on la place sur des étendoirs de toile, et on expose à l'action de l'air et de la lumière. Au bout de trois mois environ la cire est blanchie. Si le soleil était trop fort, la cire se racornirait ; peur éviter cet inconvénient, on la retourne plusieurs fois par jour en l'humectant. Quand la cire est blanchie, on la fait fondre de nouveau, on la divise avec le cylindre dont nous avons parlé, on l'expose de nouveau au soleil, on la façonne en petits pains qui , exposés encore au soleil, prennent une blancheur éclatante. Deuxième procédé. On fond la cire jaune, on y verse une dissolution neutre de chaux dans l'acide oxy-muriatique , on agit jusqu'à ce que la cire soit blanche. Dans le troisième Mémoire l'auteur donne un

ET DE iliCANIQUE. 447 tion de la pompe d'Oberdamm , établie sur l'Alster à Hambourg.

Cette pompe est composée de deux pistons parallèles: dont les tiges ont des crémaillères qui s'engrènent dans des lanternes , qui portent seulement au quart de leur circonférence quatre annelions: quand une des roues cesse son action sur la crémaillère qui lui est opposée, l'autre Commence à agir sur la sienne , de manière que l'un des pistons s'élève pendant que l'autre s'abaisse. Tout ce système est

mû par une roue à eau dont l'arbre porte une roue den-

tée , qui s'engrène dans une lanterne dont l'axe porte quatre roues qui élèvent ou abaissent les pistons , par le mouvement de va et vient dont nous avons parlé. Dans cette machine le mouvement circulaire est changé en mouvement rectiligne alternatif : cette pompe élève 18,8 mètres cubes

d'eau en 20 minutes, à 27,611 mètres de hauteur, ou 14z mètres cubes en 24 heures. Le quatrième Mémoire contient la description d'une grue employée à Hambourg pour élever de grands fardeaux. Cette grue est formée de deux cônes tronqués placés l'un sur l'autre, et constituant un bâtiment circulaire , dont le cône supérieur forme toit. Ce toit est couvert de toiles imperméables , et une rigole conduit l'eau jusqu'au bas. L'axe de rotation de la machine est formé d'une grosse solive verticale, aux deux côtés de laquelle sont disposés des tambours dans lesquels sont placés des hommes qui par leur propre poids élèvent les poids placés au bout de la corde cette corde est fixée pal; une extrémité sur l'axe des tambours ; elle passe sur une poulie placée à l'extrémité supérieure de la solive, et sur deux autres qui vont jusqu'à Pextrémité de la grue. Le cône supérieur contient, à la partie supérieure , une charpente circulaire, au-dessus de laquelle se trouve une seconde disposée de la même manière. La surface est entaillée de deux rigoles dans lesquelles des galets