Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 34]

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A L'HISTOIRE DÉS TERRAINS D'EAU DOUCE.

RAPPORT SUR UN MÉMOIRE RELATIF

d'auxiliaires de ceux que présentent le comme test. modifications qu'il apLe genre de vie et les les orporte, ou plutôt dont il est la suite dans M. Cuvier, par ganes respiratoires' examinés classification des les bases de sa lui fournissent mollusques terrestres ou fluviatiles.

Il les divise en qui sont sans operMollusques terrestres des espèces de poucules , et qui respirent par nus ou à peu mons. Ce sont les gastéropodes limaces, les parmaque les près nus , telstacelles , et le genre hélicolimacelles , les teS été divisées en quatre ces. Les hélices qui ont subdivisée ellesections , dont la dernière est les cécilioides , même en quatorze groupes ; à cette' les 'vertigo, les caricItium, appartiennent Dauclebard laquelle, selon M. division , dans volutes Ferrussac , on placera peut-êkre les et vertigo (Les genres hélix et les terebeiles. ). seuls , ont des espèces fossiles operculés, qui sont Les mollusques terrestres des branches aériennes présumés respirer par cyclostomes de M. de et les sont les. hélicines derniers seulement se renconla Marck ; ces trent à l'état fossile. agitantes. Ils sont univalves 20. Mollusques premiers sont les seuls qui OU bivalves. Les dans les couches de aient encore été observés opercules, et dont la terre : les univalves sans vivantes habitent exs les espèces congenères douces, sont les lymnées, clusivement les eaux , les artcyles de les planorbes , les physesglatis , genre que Geoffroy, et les glands ,

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M. Daudebard se propose d'établir lorsqu'il aura pu en examiner l'animal. Les univalves operculés sont partagés d'après leur mode d'habitation. Les uns ont leurs analogues de genres dans les eaux douces, d'autres dans les eaux salées, et quelques-uns dans les marais saumâtres, ou les eaux mixtes des embouchures des rivières ; ce sont les septaries

de M. Daudebard , les paludines de M. de

la Marck, les ampullaires, les cérithes du genre

.potamides de M. Brongniart , les mélanopsicles , etc. Les aquatiles bivalves sont les mollusques acéphales, compris dans les genres cyclas unio .( renfermant les anodontes et les unio de

M. de la Marck ), et peut-être les galathea de ce dernier et les chama d'Adanson. M. Daudebard de Ferrussac engage avec raison MM. Brongniart et Brard , à retirer du genre bulime` ces petits coquillages qu'ils ont décrits, le premier sous les noms de hi/limes vis, atonie, pygmée et nain, et le dernier

SOUS celui de baume pyramidal, pour les replacer dans le genre des paludines, dont ils ont en effet tous les caractères. Il fait remarquer, au sujet de ces petites espèces , que ce sont elles qui ont formé les plus

grandes masses connues de dépôt d'eau douce,

celles des bords du Rhin , aux environs de

Mayence. Il fait observer aussi que les fossiles terrestres sont les plus rares de, tous les fossiles non marins, et qu'au contraire les fossiles aquatiles sont très-nombreux observation qui s'accorde parfaitement avec ce que nous savons sur

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