Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 237]

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IdCOUVERTE DE

est à présumer que les recherches 'dont je. suis chargé vont en faire découvrir en aboidance.

Quoique les laitiers aient été trouvés jus-

qu'ici en petite quantité, et seulement dans des champs labourés voisins des exploitations, oit elles ont été ramenées à la surface par la charrue, ce sont des témoins irrécusables qui ne permettent pas de douter que les immenses tf avaux dont je viens d'esquisser la description, ne soient dus à des exploitations antiques, dont on a obtenu des produits quelconques, et non à des recherches infructueuses et sans résultat. Mais cette preuve ne satisfait pas encore complètement ; rien n'indique quelle a été la cause de leur abandon, s'il est dû à leur. épuisement ou à quelque évenement particulier, comme à une invasion , une émigration, ou à une révolution quelconque. Il reste des questions à r&.' soudre dont il me paraît difficile de donner 1 solution. Bien ne démontre à quelle époque/Ces exploitations peuvent appartenir ; quels sont les peuples qui s'en sont occupés, et quelle a été la cause de :leur abandon. Ia simple inspection de ces lieux et les traditions ne peuvent conduire à la solution de ces questions ; on peut espérer que la reprise des travaux et des recherches historiques pour- ront répandre quelque jour sur cet objet jusque-là on ne pourrait donner que des oeiljectures - trop hasardées pour mériter d'être misés au jour. Des considérations précédentes sui- les mines de Blon , je me bornerai donc à déduire , avec quelque assurance, les conséquences suivantes :

EN i"RANCE;

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il a existé dans les montagnes de Blon , près Bellac, des mines exploitées pour l'étain ; Ces mines ont donné des produits, et ne peuvent être considérées comme dé simples recherches; Elles ont été exploitées à deux époques différentes bien distinctes

4. Ceux qui les ont exploitées n'ont laissé aucunes traces, ni aucuns souvenirs qui aient pu donner lieu à une tradition en harmonie avec les faits, Soit que cette circonstance proVienne des précautions que l'on peut supposer , que les exploitons avaient intérêt de prendre pour cacher leur seçret , Ou qu'elle soit due seulement à l'ignorance et à l'insouciance des superstitieux habitons de ces montagnes.

Il restera à constater les faits historiques

suivons

A quelle époque les exploitations des

naines d'étain des montagnes de Mon peuventelles appartenir ? Quels sont les peuples qui s'en. sont occupes? Quelle a été la cause de leur abandon? Il est à désirer que ces questions qui se rat-

tachent à un objet d'utilité générale, fixent

l'attention de quelques antiquaires et ne restent pas sans réponse.

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