Journal des Mines (1812, volume 32) [Image 210]

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SUR L'EXISTENCE

DIT CALCAIRE D'EAU DOUCE.

à auginenter la confiance qu'on doit à l'ingénieuse hypothèse dont ce terrain a tiré sa dénomination ; car on y remarque que le calcaire d'eau douce proprement dit , ,tel qu'il a été

par rapport aux autres terrains qui recouvrent le pays; mais sa situation au pied des collines volcaniques de Velletri , et sa disparition dans les parties de la plaine recouvertes de tuf yoi, canique, rendent très-probable l'opinion qu'il. est dans une position analogue à celle du cal-

déterminé dans ces derniers tems , par MM. Cuvier et Brongniart, présente dans ces contrées des rapports très-prononcés avec le tufealcaire,

jamais contesté l'origine, et dépôt dont on que4s eaux douce$J->orment encore sous nos Calcaire

d'eau dome entre Rome et Naples

caire d'eau douce d'Auvergne, c'est-à-dire,

au-dessous des produits volcaniques. Ces produits sont eux - mêmes recouverts, .dans quelques endroits, par le tuf calcaire, ou Travertin, tuf ce-

Ai.treintrée dés Marais Pontins, près de Gis-

tern!&;rla route de- Rome à Naples, dans

lui est très - abondant dans les environs de

une pleine basse, :-LieU élevée :ap,4,eetis de la, mer,,,en trouve sous 3.,1.11.e lég,è're.ednehe d'ar-

Rome, où il présente une modification, parti- d. Rome, culière, connue sous le nom de ergyei7tin, c, pierre, dit M. de Buch (1).; sans laquelle les » moinunens de Rome ancienne et moderne auraient infiniment perdu de leur majesté et » de leur magnificence. » Le travertin qu'on extrait des carrières de

(T ite grisâtre un calcaitiehlanc ,,dur, coMpacte, b b percé par une g rait def:iu tité dé, yoresi ou de eeit-60; et notainu1eTtt -par des ,êsp éeo de tu-

bulures 'verticales; ce dernier aràtre

i oint

à là "téna.cité de C'éVeLPiei-re-etàun: certain aspect qu'on ne saurait décrire, me rappela tout de suite la formation d'eau douce : et effectivement , après qiielques recherches dans des fragmens qui avaient été extraits pour ferrer 'la route, j'y obser*Vai des lihniees, des hélices globuleuses , et çdé petites coquilles caré-

nées, qui tprobablement de jeunesélices. Je n'ai point été à même de déterminer posi-

tivement les espèces, mais elles 'nie:paraissent ressembler beaucoup plus à celles que M. Brongniart a décrites <1) comme enfoncées. dans le terrain d'eau douce ,,qu'aux espèces pli vivent actuellement. (,) Annales du Muséum , tome XV, p. 331.

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Je n'ai pas eu, non plus, l'occasion d'observer directement la position de ce calcaire ,

Ponte-Lueano , au pied ,des montagnes 'de et de toutes les variétés de tuf :celle qui

se rapproche le plus du calcaire d'eau .

due

proprement .diti; on y reconnaît les principaux caractères de ce terrain:, ainsi qu'on. peut .s'en convaincrepar,les diyerses descriptions eor. cria données, et notamment par celle dii. célèbre naturaliste que je viens d.e citer, où Pou

voit (2) » que cette pierre existe .en.: couche$

» horizontales , qu'elle est d'un',:hlanc jaunâtre, paraît presque Compacte, que sa (i) Geognostiche beubactungen etc. 2t" band, scite 21. Berlin, 1809.

(2) Idem, scitc 26.

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