Journal des Mines (1812, volume 32) [Image 179]

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MÉMOIRE

présente au dehors que la Moitié de chacune d'es cinq loges spirales ; ces côtes sari liées dont

M. de Lamarck parle étant les débris des cloisons qui les séparaient les unes des autres.

M. de Lamarck ne fait mention d'aucune différence entre les deux pôles, ce qui confirme

SUR LA GYROGONITE.

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Je n'ai rien vu de semblable dans les nombreuses gyrogonites que j'ai eu l'occasion d'examiner. M. Bigot de Morogues, correspondant de la

Société philomathique de Paris , a imprimé dans le Bulletin de là Société d'histoire na-

l'opinion que j'ai émise , qu'il ne connaissait alors que des noyaux intérieurs. ..Le même naturaliste décrit avec plus de dé-

turelle d'Orléans, une note sur les gyrogonites que l'on trouve assez fréquemment dans les environs de cette ville. Elles paraissent plus grosses

(Annales du muséum d'Histoire naturelle,

leurs côtes sont convexes. M. Denys de Montfort, dans sa Conchyliologie systématique, figure et décrit la gyrogonite , mais avec peu d'exactitude, puisque, dans sa description , il ne donne aux spires qu'une courbure semblable à celle de la lettre S, tandis que véritablement, ainsi que l'a observé M. Dufourny de Villiers, chacune fait autour du sphéroïde j et + de révolution. 11 ne détermine pas la quantité de ces spires , mais il en représente au moins quatorze , puisque ce nombre peut être compté sur la seule moitié apparente de la figure qu'il donne. M. Brard , dans un Mémoire sur les lvninées fossiles des environs de Paris (Annales du Muséum d'histoire naturelle, tom. i4, pag. 426; pl. 27, fig. 27, 28 et 29), suit assez exactement ce que M. de Lamarck a écrit sur la gyrogonite, si ce 'n'est qu'il fut varier le nombre des côtes spirales de 5 et 6. Cependant, dans la grande quantité d'échantillons que M. Dufourny de \Tiliicrs.et moi, avons observés , nous avons. trouvé lenonibre de 5 toujours constant..

tail , la gyrogonite dans l'un. de- ses Mémoires sur les coqui7lesfimsiles des environs de Paris;

tome 5, pag. 355; et tom. 9, pag. 240, pl. 17, vél. 28 fig. 4) : ici, il paraît connaître la coquille entière, lorsqu'il dit qu'elle est formée de pièces linéaires, courbes, un peu canaliculées sur les côtés, jointes ensemble par ces mêmes Côtés , et dont les extrémités vont aboutir aux deux pôles Il croit apercevoir les petits

canaux qui existent en effet, et qui sent les

cinq loges spirales mais il dit que la suilizce externe de ce fossile est cerclée transversalement par des côtes cariées qui vont se réunir aux. pôles , ce qui ne peut cependant se voir que sur le moule intérieur, ainsi que je l'ai dit plus haut. II semble donc que dans cette description M. de Lamarck a mêlé ce qui concerne

la coquille entière avec ce qui n'appartient qu'au noyau.

Ti suppose aux gyrogonites une ouverture fer;,

mée vraisemblablement, dit-il , par un oper-

cule ou une valve particulière, qui, comme une.

porte, s'ouvrait ou se 'émail selon la volonté (le ahquel ce. fissile appartenait.

que celles Mes environs de Paris, et je crois qu'elles sont entières ; car l'auteur dit .que

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