Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 64]

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EXTRAIT DE L'OUVRAGE

G. Marne terreuse ; sa formation est postérieure à celle. de la précédente. Elle ne cons-

titue point de couches entre celles des pierres calcaires , mais bien des amas plus ou moins considérables , quelquefois recouverts par le calcaire tertiaire , et surtout par des lits de sable. Elle s'est introduite dans les filons oh le liquide qui l'y portait, entraînait en même teins les substances qui ont cristallisé au milieu des masses .marneuses. Ces filons n'ayant pas été remplis à la même époque, il a pu 'se faire que certains Cristaux, par leur destruction, aient laissé des,vides que la marne terreuse aura enSuite remplis, en s'y moulant; et par-là se trouvent naturellement expliqués ces cristaux octaèdres et autres de la Mare, cités par dé Born,

dans un filon de cuivre et de fer sulfuré à Hernngrund , en Basse-Hongrie. C'est ici que l'Auteur décrit dans le puis grand détail ces marnes calcaires cloisonnées, connues sous le

nom de ludas helmontii, de l'île de Shepey,, du Derbyshire, du comté de Durham en Angleterre', de Dieulouart. en Lorraine ; les géo-

des marneuses de Meylan et de ReinuSitt près Grenoble', celles "du Jura dans le voisinage de Saint-Claude et de Chevisy,, de Couson près Lyon, de Vougy près Roanne, etc. Viennent ensuite des détails non moins intéressans sur les chaux carbonatées accidentellement mélangées de quartz, de magnésie, de bitume, de fer et de manganèse. L'Auteur rappelle les discussions auxquelles ont donné lieu M. Torcy , architecte, venant de Fontaine-Guerard, canton de Radepont ( Eure ) , et de Saint-Etienne de Rouvray, Canton d'Elbceuf ( Seine-herietire ).

DE M. DE BOURNON.

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différentes analyses de cette dernière variété de chaux carbonatée connue en exploitation sous le nom dei& spathiqzte ; il les reprend dès le principe, les expose avec beaucoup de clarté, et conclut des faits cités par M. Haiiy, et de beaucoup d'observations qu'il a été à portée de faire, que le../ér spathique doit indubitablement salin-me à la chaux carbonatée. XIV. Chaux carbonatée appartenant aux coquilles.

M. de Bournon a cru alevoir restituer au

règne minéral le têt dont les coquilles sont formées. L'animal , par les contours de son corps, a pu déterminer la forrne que ce têt présente ; mais quant à sa nature, c'est une chaux carbonatée simple cristallisée, à l'état lamelleux ou fibreux,et par couches, en tout semblable à celle

quidonn e n aissance aux dépôts cristallins de cette.

espèce.. Les preuves sur lesquelles ce Savant appuie son opinion , se tirent , 10. de la facilité avec laquelle il a retiré de toutes les coquilles à.l'état naturel qu'il a soumises à l'expérience, des fingmens dont les laines sont aussi parfaitement rhomboïdales que celles des fragmens d'un morceau de chaux carbonatée lamelleuse, la mesure des angles de leurs.. plans rhombes étant de même de loi° 32.tet78°-28' . 2°. De la dose excessivement faible de gélatine que donnent les coquilles par la Voie de l'analyse, et qui ne s'élève jamais an-delà de 5 à 6 centième de la

masse -de la' substance, quantité inférieure à celle dès matières étrangères qui se trouvent souvent Mélangées à desçhatix.carbonatées que l'on regarde -néanmoins. COrnme pures.