Journal des Mines (1810, volume 28) [Image 186]

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MÉMOIRE , etc. 362 les corps environnans. Cette réduction et cette oxydation alternatives expliquent la phospho-à rescence que les oxydes de zinc manifestent la flamme du chalumeau (1). (1) On peut faire la même observation relativement à plusieurs,. métaux dont les oxydes ne sont point volatilesOn; tors sont le plomb, Pantimoine , le cuivre, l'argent, etc. sait aurourd'hui qu'on ne voit ces métaux oxydés en vapeurS, enque parce qu'ils s'y réduisent eux-mêmes et se brûlentd'exsouvent peur abréger , on se sert -suite dans l'air. Mais pression qui laissent croire que c'est aux oxydes qu'on attribue la propriété; de,se yeepriser.

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ANALYSE DES Houilles de Sundsvveyer

Saarbriick Roderen , Lalaye Lopsan et Bouxvveiler. ,

Par MM. BRANTHOME , Professeur de Chimie à la Faculté

des Sciences de l'Académie de Strasbourg HECIIT

et Louis

Pharmacien.

LE prix du bois de chauffage éprouva l'hiver dernier (181o) , à Strasbourg, une hausse si

prodigieuse et si rapide, que la majeure partie des habitans se décida à brûler de la houille. Les houillères des environs promettaient une économie considérable dans le service des a.ppartemens , des fourneaux , des cuisines et des

ateliers. L'usage de la houille prescrit par la nécessité, et assez généralement adopté , fit faire des fouilles, et poursuivre des indications qu'on avaitdéj à remarquées. On ouvrit à Bouxvveiler,, petite ville située au pied des Vosges

à sept lieues Nord-Ouest de Strasbourg, une mine dont on crut d'abord pouvoir tirer parti. Nous eûmes occasion de voir un échantillon. de cette mine ; nous projetâmes de l'analyser. Cette première idée nous porta à entreprendre l'analyse des houilles des environs , et de celles qu'on 'brûle plus particulièrement à Strasbourg. M. Niseisen , docteur en médecine, voulut bien se charger de donner les caractères de ces différentes. houilles , de décrire les sites , les traBb4