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MÉMO/RE
senee d'un peu de carbonate de chaux et de carbonate de. plomb. Ce qui vient à l'appui de ce système , c'est qu'en admettant les proportions qu'il indique, on trouve que les principes éloignés de la calamine de -Bleyberg sont en même-tems des fractions régulières des composan.s immédiats et du minéral lui-même : Ainsi l'oxyde de zinc. . . L'acide carbonique. . L'eau.
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Si le carbonate et l'hydrate de zinc existent dans cette calamine en proportions régulières,
comme on l'a supposé, il ne peut y avoir le moindre doute que ce ne soit à l'état de cornbinaison ; ainsi on peut espérer d'en trouver un jour des cristaux (1). Si la théorie que je viens d'avancer est fondée ce sera une découverte qui, en permettant l'application des mathématiques à la chimie, introduira dans cette science un degré de précision et de certitude dont elle n'a pas encore (i) Tous ces calculs ne sont que spécietix ; ils reposent sur des suppositions inexactes ( voyez les notes 3 et 5), et même
en admettant ces suppositions, ils sont faux si la quantité d'eau a été niai déterminée, comme il est probable ( Voyer note 6 ). D'ailleurs ils donnent un résultat qui s'éloigne déjà beaucoup de l'hypothèse , puisque M. Smithson est obligé de prendre pour dénominateur des fractions qui représentent les proportions des principes constituans , le nombre 6o, bien élevé au-dessus de 5 , et tel qu'on pourrait l'employer presque toujours, sans commettre des erreurs plus grandes que
celles qui résultent des manipulations. Il est vrai que l'au-
SUR L r s CALAMINES.
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paru susceptible. Les résultats qu'elle donnera ne pourront plus être considérés comme simplement matériels (1).
Je n'ai point encore rencontré d'oxyde de
zinc pur dans sa nature : s'il existe , on pourra le reconnaître en faisant avec lui et l'acide sulfurique un sel sec double de son poids. Si l'hy-
drate de zinc se trouve pur à son tour , il
donnera une fois et demie son poids de sulfate de zinc (2). Quant à ce que j'ai dit, que plusieurs calamines disparaissaient à la flamme du-chalumeau après avoir laissé deS'efflorescentees autour d'elles , il est probable que cela vient non d'une sublimation directe, mais d'une désoxydation, par le moyen du charbon et de la partie combustible. de la flamme, qui ramène le zinc à l'état métallique. Celui-ci se volatilise et à l'instant s'oxyde de nouveau et se dépose sur teur n'applique peut-être sa théorie qu'aux principes immédiats qu'il croit être dans la calamine de .Bleyberg , l'hydrate et le carbonate de zinc ; mais l'expérience rapportée note (6) , dans laquelle j'ai obtenu un composé tout-à-fait semblable, prouve que cette supposition ne peut être admise. Le minéral de Bleyberg , comme le carbonate artificiel, est une combinaison d'oxyde de zinc , d'eau et d'acide carbonique en proportion fixée. Cette combinaison paraît être analogue au carbonate de manganèse des laboratoires, qui diffère de celui qu'on trouve dans la nature, en ce que ce dernier ne contient pas sensiblement d'eau. (i) Le but que se proposait M. Smithson a été atteint par M. Bertholet , qui a découvert une loi sur les combinaisons salines, et par M. Gay-Lussac qui a établi celles que suivent les sels métalliques et les composés d'élémens gazeux, (a) Voyez la note (7): 131) 3