Journal des Mines (1810, volume 28) [Image 134]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

T

202

()RI E

elles. Le célèbre Haiiy a porté cette science jusque dedans ces dernières limites. La théorie de la cristallisation est 'la connaissance des causes physiques qui ont dû déterminer les différentes formes des cristaux et là les modifications de chacune d'elles. C'est l'objet du Mémoire de M. Prechtl. 2. Le problème que résout le cristallographe ,

consiste à déterminer les lois de decroissemens conpar lesquelles des molécules intégrantes formes seconnues ont dt produire différentes daires, et réciproquement à déterminer , par l'observation des formes secondaires d'un milois renéral, quelles doivent être , d'après les de la moconnues , la forme et les dimensions qui les a produites. lécule intégrante Au. contraire , le problème que M. Preclul ainsi se propose de résoudre peut s'exprimer particules dônnée l'action que les cc Etant cristallisables de la matière doivent exercer

l'une sur l'autre, c'est, à-dire , l'action qui

D)

résulte de leur fOrce d'attraction réciproque, déterminer la fibrine que doivent prendre les molécules intégrantes et les cristaux secon-

daires

3. L'auteur, après avoir ainsi posé la question suivant .comme éviétablit d'abord le principe dent. cc La fbraze coagulée ou solide (starre-

form ) n'est pas un attribut général de ,la matière. Elle ne peut appartenir qu'azur corps solides et non aux corps liquides dont les particules sont infbrmes

L'auteur suppose donc. que les molécules d'un minéral à l'état liquide n'ont aucune en forme , et qu'elles ne commencent à.

DE LÀ CRISTALLISATi 011/4T,

263

prendre une que lorsqu'elles- passent à l'éta t solide.

Il examine ensuite ce qui doit arriver lors du passage des molécules de l'état liquide à l'état solide, et il établit les quatre propositions suivantes avec les corollaires qui en dépendent. 4. Première proposition. c, Lorsqu'une particule d'un liquide s'approche du pasSage à l'état coagulé ou solide (starrheit) , elle cesse d'être infbrZne, ce qui caractérise l'état liquide et prend unélbime arrondie». 5. Deuxième proposition. cc La transition de l'état liquide à l'état solide n'est 'que' successive

6. Troisième proposition. cc Si deux globziles

demitflii ides de la même espèce s'attirent. réciproquement dans le teins qu'ils passent

à l'état solide , ils s'appliqueront l'un à

l'autre par une face ,plane perpendiculaire à la direction de leur attraction moyenne D3 Ainsi deux globules A et Ti (fig. BI) s'ap-, pliqueront l'un à l'autre par un plana perpen-

diculaire à la ligne A B, qui est la direction de leu r attraction moyenne. L'auteur tire de cette prOposition les cons& quences .suivantes. Les molécules les plus près de la sur» face d'un liquide, qui se seraient a;nsi pliquées l'une à l'autre, devant nécessairenient attirer davantage les molécules inzmédiatement inférieures que celles-ci n'au". rent celles qui les suivent, il doit arriver que ces molécules immédiatenzent ierieures seront soumises à la ine'ine action que celles ». de la surfa ce , et s'appliqueront l'une à

T2