Journal des Mines (1809, volume 25) [Image 160]

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SUR LES RICHESSES MINENALE 3°4 fasse maintenant usage : car .les minerais de Lohndolf,, d' 0 berle de Bell situés sur la

colline de Win. terstall , et d'une nature pareille à tous les autres ) , en en mot ceux de la partie Nord du départemént .ne sont employés par aucune usine ; celle de Stalhiitte , commune de Dorsheld, tirant tout son minerai de la belle mine de Lornmersdoel (Sarre) dont

elle est voisine. Les trois forges du département où l'on fond des minerais de fer, sont Celles delibeinbollen, de Daxweiler ou Sirombergerhütte et de Grof-

Jénbach. La première, fondée il y a plus d'un siècle, appartient à M. Fred.-Guillaume nisch : elle consiste en un haut fourneatt ( schmeltz-olén)

de 7m,3 ( 22 pieds ) de hauteur, en uri, foyer

pour affiner le fer et en un gros marteau. La mine se tire de :Rem, citer , de Richenroth , canton de Simmern ; de Speisenroth ,

mairie de Castellaun , où elle fait suiie à celle

de Vcelkenroth. et de Loffi Ischeid dont j'ai parlé ; -de Lin gerban , canton de Saint-Goar ; de Linnekopf,, canton de Stromberg. On en a aussi extrait à Meschwn , Reitzenborn, Tiefrnbac Dichtelbach Ellernheyde,

Merkerey (mairie de Simmern). Les plus éloignés de ces lieux sont à quatre et cinq lieues de l'usine. La plupart de ces minerais se grillent dans la vue d'affaiblir leur dureté ; ot;-les mélange

ensuite et on les fond avec du charbon et de

la pierre calcaire de Stromberg (kalkstein), quintal de ce mélange rend 29 liv. et demi de fer fondu ou fonte blanche , lamelleuse (blattriger) et

DU DE'PAE.TEMLNT DE RHIN-ET-MOSELLE. 3o5

et cassante qu'on coule immédiatement eilpoterie , plaques de. cheminée poëlés , etc. On raffine, c'est-à-dire, on convertit en fer les vieilles fontes et les mouleries brisées seulement : ce qui est une très - mauvaise mé-

thode. La fonte perd un tiers de son poids

au raffinage, ce qui est beaucoup, et l'on brûle 15 mesures ou 3750 liv. de charbon pour faire

leo° liv. de fer cassant à froid, ce qui serait "énorme si cela était vrai.

Son produit annuel en fonte marchande est

de 200,000 kylogrammes; en gros fer, de 25,000

la consommation annuelle en bois est de io,600 stères ; le nombre total des Is-ylogrammes ;

ou'vriers employés est de 120.

Le fer s'exporte en Hollande, et les objets moulés se vendent pour les trois quarts sur la rive droite du Rhin. La seconde des forges citées , nommée &rouihiitte , est la propriété de M. Sahlers.

Elle consiste en un haut fourneau de même hauteur que le précédent, en trois feux d'affinerle et deux marteaux. On y fond les mines de Woll'skaut , de Rej.senwieserperg , de Pauwalt (canton de Stromberg), de Liebshausen (canton de Baccharach), de Daxweiter, , de Genheini , de Stromberg , de Wormsroth, de Seibersbach et de Scboenebera-. La distance moyenne de Ions ces lieux à l'usine est de deux lieues et demie à trois lieues.

Tous ces minerais se pilent dans un bocard eau (poch-werck) , et on ne les grille point comnfe7âiltheinboellen ; dans ce cas lepremière de ces .opérations suppléant jusqu'à un certain Point la Seconde. V Volume 25.