Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 244]

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suitL A GIOL0GIE5 etc.' les diverses époques de formations, car les rognons qui existent dans des terrains différens ne sont jamais semblables ; ce qui n'a pas lieu pour les quartz en couches. Dans la formation trappéenne on trouve les agates et les géodes d'Oberstein si généralement connues. Le cal466

caire bituminifere recèle des rognons d'un

quartz noir qui appartient au kiesel schieffer des auteurs allemands. On rencontre dans la craie le véritable quartz agate pyromaque , et

Schiste.

les couches les plus anciennes du terrain meuble contiennent des masses d'un autre quartz agate de couleur jaunâtre et presque opaque. Le schiste présente aussi une succession de

variétés qu'on pourrait peut - être regarder

comme une série de nuances entre les roches talquenses et l'argile. Le plus ancien est l'ardoise, dont on a vu les rapports avec le talc et le mica. Il passe ensuite dans la formation ardoisière à la variété que j'ai désignée, d'après M. Brongniard , sous le nom de schiste argileux , qui se décompose par les influences météoriques en une terre argileuse. Enfin dans les terrains en couches horizontales , on ne trouve presque pas de véritables schistes, mais des couches d'argile qui sont encore quelquefois très-feuilletées.

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FIN DE LA NOTICE SUR les Eaux et Boues thermales de Dax , Prée,hac , Saubusse et Tercis. Par MM. JEAN 'rnonE et PIERRE 1.1EynAc. (Extrait da Bull. Poiymathique.)

Des Sources des fossés de la ville. LES sources que l'on rencontre dans les fossés qui entourent la ville , sont , comme nous Pavons dit plus haut, infiniment abondantes 5 mais ne présentent , quant aux propriétés chimiques , rien qui ne soit commun à toutes les antres sources thermales , à l'exception des boues qui se rencontrent tà plus spécialement que partout ailleurs. Néanmoins , dans les sources de Saint-Pierre, "l'eau thermale se

trouve constamment météo avec l'eau froide des sources voisines , ou avec les eaux pluviales qui y filtrent des 'terres , Supérieures environnantes. A cela près , elles sont constanament à la température des bains domestiques. Ces boues , au reste, né sont autre chose -ciné , tout au moins du limon déposé par l'Adour , à l'époque des débordemenS , 'mêlé avee un détritus plus on Moins' parfait végétaux qui y croissent. Elles sont à .découveft sut, des Végétaux

dio , le quartier de Saint-Pierre, et né sont fréL; quentées que par la classe la moins fortunée du pdiplé.

Il n'en est paS dé Même au quartier de Bibi. Ici On a fait construire dés' barraques en planchés qui sont bien closes et bien couvertes , proprement tenues et distribuées en plu-Sieurs loges' po-Ur la commodité et la décence. Le fermier,. fournit d'ailleurs , outre le logement, les commodités qu'on désire qui sont nécessaires en pareil cas. Quelques personnes préconisent les eaux et- &Mes therMales , tant de Saint-:Pierre que de Bibi, comMe' plus effi eaces que celles de laignots , dont nous allons parler tout.; à-l'heure. Quant à nous, nous n'avons jamais reconnu aucune différence dans lé -s effets. No,

dei-of-W,nëaiimoins né

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