Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 234]

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446 ardoises, mais pas non. sieurs.

SnR LA G-OLOC.TE.

ardoises, avait fait dire à M. Collini , que le,e quartz servaient de toits aux ardoises. Cette opinion ne me paraît pas conforme à l'état des choses. D'abord, elle est absAment contraire aux observations que j'ai faites dans ce pays, et spécialement en Ardenne, où j'ai vu des alternatives très-bien prononcées de couches schis-

teuses et quartzeuses. Ensuite je ne conçois pas. Comment des crêtes éloignées les unes des

autres, dans lesquelles on reconnaît des cou-

ches verticales, pourraient. être le résultat d'une déposition superficielle. Il est bien plus naturel de supposer que les couches quartzeuses, disposées verticalement comme celles d'ardoises, s'élèvent au milieu dé ces dernières ; et comme elles sont beaucoup plus dures et moins altérahies , elles auront pu résister , d'une manière plus efficace', aux causes érosives qui ont creusé les vallées, et auront, pour ainsi dire , protégé les couches plus tendres qui se trouvaient des deux côtés ; e qui indigne que ces couches

sont contemporaines ou " antérieures aux ar-

doises , mais qu'il est imp6ssible qu'elles soient postérieures.

Je ne sache pas qu'on ait encore trouvé de rgacorps organisés dans cette formation et clans aises. delle des trappseJ'ai. dit dans l'introduction , qu'on ne pouvait-pas bien juger de la superposition des couches de ces deux formations à Les trapps cause de leur inclinaiSone. Tout ce que je puis

Êtes schistes sur des

feasrapiiserane_ ajouter , c'est' eine j'ai cornéennes , et que je n'ai pas encore remarciens. sChfstes. On dit cequé de cornéennes sur les pendant que cé fait a lien dali certaines mines Point de

corps

-tin

NORD DE LA FRANCE.

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de mercure ; mais on paraît indiquer en mêmeteins, que ces mines ont éprouvé quelques bouleversemens particuliers. Je ne connais presque pas la formation bitu-

Terrain

minifère de cette région. Le terrain houiller,

houiller.

, qui commence à se manifester dans les environs de Creutznach , avoisine une partie des mines de mercure, et s'étend au moins jusqu'au-delà de Meisenheim (1) ( Sarre ) ; l'autre renferme les exploitations des environs de

Bassin de Meisenhein/.

proprement dit, forme deux espèces de bassins,

Bassin de Sarrebruck.

Sarrebruck, et forme, dit M. Duhamel (2) ,

une ellipse longue: de près de 4 myriamètres , dont le grand diamètre est dirigé du Nord-Est au Sud-Ouest de Welsweiller (Sarre) , à SarreLouis ( Moselle ).

terrain La position de ces deux bassins me porte à hiLetutninicroire qu'il y a une espèce de chaîne de terrain fere un peu de bituminifère le long de la partie méridionale différent ceux du de cette région, qui s'adosse en certains en- Norddroits sur les roches trappéennes , et qui se Ouest. perd sous les grès ronges. Mais ce terrain me paraît différer un peu de celui qui renferme les houilles des bords de la Meuse , de la Sambre, de l'Escaut, etc. dont j'ai déjà parlé. Les couches y sont en général moins inclinées, et la chaux carbonatée bituminifère y est plus rare et disposée d'une autre manière car M. Beurard (3) dit qu'elle touche immédia.-

Collini , Beurard , etc, Journal de Mines, tome XV , page 32. Journal des Mines, tome VIII, , page 609.