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SUR LES SALINES
qu'il faut arracher de la chaudière au bout
Le directeur des salines, M. Roche, 'itui sait mieux que tout autre combien il est urgent de remplacer le bois par un combustible moins rare , a fait avec la houille du pays plusieurs expériences soignées, qui lui ont prouvé qu'on pouvait s'en servir Sans perdre de teins, et avec un grand avantage pécuniaire. Les consommations -ont été. telles , que pour
d'un certain nombre de cuites. Pour évaporer 36 à 4o mètres cubes d'eau, ou 3600 à 4000 myriagrammes , on brûle 50 6o et même 70 stères de bois. La consommation de ce combustible était autrefois bien moins
considérable, parce qu'on se servait de houille presque toute seule pour opérer le salinage. On ne conçoit pas comment on a pu renoncer à un sage d'ailleurs aussi avantageux. On y reviendra bientôt par nécessité ; mais ce ne sera qu'a-
évaporer 1235 décim. c. d'eau , il a fallu 4 stères
de bois ou 559 mg. de houille. Ces essais ont été faits dans une chaudière en tôle battue de
près avoir entièrement consommé toutes les
Essols à la houi,le.
belles forêts (pie possédait autrefois la Taren7 taise, et exposé ce pays, d'ailleurs trèS.pauvre , à se voir réduit à la, plus triste inertie. L'usage de la houille est actuellement de la plus grande urgence. La saline ne possède plus que pour sept à huit ans de bois. Si elle continue son travail sur le même pied, à cette époque il ne fui en restera' plus pour mélanger au combustible minéral , et toute exploitation deviendra impossible. Cependant il y .a de nombreuses couches de houille à la portée de l'établissement, et tons les essais qu'on a faits. avec ce combustible ont eu des résultats très- satisfaisans. La houille de Tarentaise est sèche , non bitumineuse ; elle s'insinère difficilement, brûle avec ulie flamme très - légère sans agglutination , et produit une chaleur très-constdérable., Il faut pour commencer sa combustion, la mélanger à environ II; de bois. Elle réussit parfai-
tement à la forge et les maréchaux du .par ne s'en plaignent nullement.
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DM MOUTIER. 8.
sans cesse, et de là la croûte épaisse d'écailles
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6o décimètres cubes de capacité, êt qu'on n'emplissait qu'a moitié.
4 stères de bois coûteraient à 4',75 l'un.. 19fEt les 569 myriag. de houille à 0,22 l'un. . 12,40 Le bénéfice net serait donc de.
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6,6o
Encore doit-on espérer de nouveaux avantages d'une exploitation en grand et bien entendue des couches de-houille, et sur-tout d'une reconstruction des chaudières sur un plan nouveau, exempt des défauts que nous venons de signaler. §. IV .-.Amélioratiôns dont l'établissement, est susceptible.
Un établissement est susceptiblé d'améliora-
tions toutes les fois qu'on peut augmenter et perfectionner ses produits en diminuant sa dépense relative. 011 petit faire à la saline de Moutiers phi:sieurs
changemens qui amènent ce triple résUlte..
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