Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 108]

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Quantité d'eau évaporé. dans les chaud1è4:Ps

sun

LES SALINES

à cause du muriate de magnésie, refuse de cristalliser, et ne fburnit à Pair qu'un magma dif-, feule à sécher, Quand on gradue à l'air libre ro,000 partieà d'eau à 18'; jusqu'à 26a.,75 il s'en évapore 3470 (voyez le tableau de ;la;gradùation ). 1l n'en est pas 'de même quand on chauffe ,:parce qu'il se précipite des sels pendant l'évaporation. Leur poids est à peu près de 95. Ils sont .composés de

sulfate , de nniriate de soude et de sulfate de chaux, et leur pesanteur spécifique moyenne peut être évaluée à 2,0. On trouve par la for-

is laquelle S,---95 ,s 2 ) Mute b' = 3ii(s s(Pi et p' 1,22 ,:qu'il doit s'évaporer en p" conséquence une nouvelle quantité;d'eau-= 370. En tout 384o, et qu'il ne resteqUe 6o65 d'ead saturée. Dans:Une cuite ordinaire on emploie

5290 mg.( 4644o déchu. c. ) d'eau à181-, le sche-

lotage dure 26 heures; et le soccage cinq à six jours. Ainsi pendant le grand feu il s'évapore' ( 78o déchu. c. ) 2.03o mg. par heure ,

seulement

durant le salinage. et; le ou les chaudières à 2od-, l'eau ;était amenée dans

DéFauts des

thaudières.

le schelotage ne durerait que i8 heures, et on. économiserait huit stères de bois, équivalant;a' 23 mg. de sel. Ce procédé n'aurait d'avantage. qu'en supposant- qu'on perdît moins de 120 d'eau salée, ou dans la graduation de 5290 m.; d'eau à i8d; jusqu'à 2o4 Il paraît qu'on peut 01)tenir ce résultat au bâtiment à cordes. Il s'en faut bien que la quantité d'eau qu'on évapore soit la plus grande possible , relativement à la quantité de bois que ln Consomme,

15E MOliTIER.s.t213 et les chaudières sont loin d'être disposées de manière à obtenir le maximum. Elles ont. de très - grands défauts , qui sont généralement sentis aujourd'hui, et qu'on a le projet de corriger. 1°. Chacune d'elles est isolée et à un foyer particulier très - grand. Il en résidte qu'une grande partie de la chaleur qui se développe

est employée à chauffer la maçonnerie, et qu'une autre est entraînée en pure perte par

les vapeurs combustibles qui se dégagent en grande quantité du bois enflammé ., et qu'on

voit sortir par la cheminée en fumée noire

très-épaisse. 2°. Le foyer a une grille ; toute la braise que

produit le bois charbonné tombe dans le cendrier, et s'y consomme sans produire d'effet utile. 3°. Loin de favoriser l'évaporation par un courant d'air sec qui balaye toute la surface du. liquide, On a rendu toute circulationiMpossible en plaçant d'énormes pièces ( bipurbons ) qui la touchent presque. La chaudière se trouve

pour ainsi dire à moitié fermée par un cou-

vercle qui arrête les vapeurs , les condense et met un obstacle à l'évaporation. 40. La multitude de barres de fer, qui par-

tent du fond, pour s'attacher aux bourbons,

gêne singulièrement le travail. Les ouvriers qui enlèvent le schelot et le sel, ne pelure ',éviter d'en laisser des amas dans les parties où fa racle ne peut pénétrer ; ces parties arrêtent le calorique; le sel se calcine, s'attache au fond ; ce-

lui-ci, inégalement; dilaté, se crispe , se fendille et laisse couler l'eau. Le dépôt augmente

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