Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 236]

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STATISTIQUE DES MINES ET USINES.

10. Au dehors, 1 garde magasin, 3 maréchaux, 10 maçons ou charpentiers, et 5 manoeuvres.

2°. Dans l'intérieur des travaux, 3 maîtres mineurs, 8o mineurs ou boiseurs à1 fr. io par jour, et 4o manoeuvres à o fr. 90. 3'. Pour la préparation mécanique, 9 chefs et ouvriers; 12 jeunes garçons ou enfans , et 82 femmes, gagnant de o fr. 4o à o fr. 70 par jour., 40. Aux grillages, 1 chef-ouvrier et io manoeuvres.

50. A la fonderie, 2 maîtres raffineurs, 8 fondeurs à 1 fr. 20, et 15 manonivres à 1 fr. En tout 281 individus; il faut y joindre plus de 7o bûcherons, charbonniers, muletiers et porteurs à dos, en sorte que la mine de Pesey occupe, tant directement qu'indirectement, 351

personnes. En hiver, il y a moins d'ouvriers employés à l'extérieur, mais on en place un

plus grand nombre dans l'intérieur des travaux.

Fonderie centrale de Confans. if

L'épuise-

La mine de Pesey n'a plus de bois dans son voisinage que pour 2 ou 3 ans, et le charbon

transporter

qil'on y brûle actuellement se tire à 6 ou 7 heures de marche de lieux inaccessibles, même aux mu-

ment des forêts force à

la fonderie loin de Pesey.

' On va l'établir à Confians.

lets, en sorte que le transport ne peut s'en faire qu'à dos d'homme. Il était donc indispensable d'établir la fonderie ailleurs. L'emplacement _qui a paru le plus favorable est celui de l'ancienne saline de Con flans, située au confluent de l'Isère et de l'Arly, , et dont les dépendances ont été affectées à cet usage par décret impérial

du 22 frimaire an 13. Le bâtiment principal, long

DU DÉPAR TEIVIENT DU MONT-BLANC.

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long de.200 mèt. , est disposé sur les trois côtés

d'une grande cour ; on l'a divisé en trois : on. établit au centre la fonderie dans une des ailes les magasins et les atteliers secondaires, et clans l'autre , les salles d'études, le laboratoire, les logemens , etc. Le port d'un myriag. de minerai de Pesey à Conflans , qui en est à io ou 11 heur, de che, coûtera o fr. 48, et beaucoup noins, marrend praticable aux voitures le chemin de si l'on Pesey à Bellentre, où l'on rejoint la grande route. reste , comme il faut descendre le plomb etAu litharge , qui font plus de la moitié du poids la du minerai, ce surcroît de dépense est moitié moindre qu'on nele croirait d'abord. Il sera com pensé par l'abondance, et le plus bas prix des bois que l'on tirera sur-tout de la vallée de Beaufort, si on parvient, comme on l'espère, à établir un flottage sur le Doron. et l'Arly. On doit pourtant avouer que les tentatives faites à cet égard en 1752 et 1769 ont eu peu de succès. Il à désirer que l'on affecta à cette usine lesserait forêts communales qui l'étaient autrefois à la saline qu'elle a remplacée ; sans cela elle serait a manquer de bois, ou à le payer au prixexposée. excessif auquel l'agiotage le fait souvent monter avant qu'on ait épuisé tes ressources qu'offrent les environs de Conflans , les forêts voisines de Pesey auront eu le teins de se repeupler. Outre la galène de Pesey, se propose de ony traiter à la fonderie centrale, on de Conflans , les tera en niénombreux minerais de plomb , cuivre et argent nindenleesm,siel's que l'on trouve clans le voisinage notamment Plomb e dans la vallée des Huiles, à Presle, Bonvillarde gvreentet2'"en, Mont-Chabert , t.-Georges d'Heurtières, etc. Yir°.' FO/Lane 20. H h-