Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 154]

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jusque tourbière qui se prolongeune grande jusque près , près de la Chiusella , c'est-à-dire aurait sans frais de Baudissero combustible. , et qui presque paraissait que Il inc pu fournir le plaça,nt ,d'un côté une mine la nature , en fournirait l'acide sulinépuisable de soufre qui carrières inépuisables furique , de l'autre, des fournir la base , dans à en d'une terre destinée-trèsrare , et au milieu de un état de pureté abondant, l'une et de l'autre un combustible genre de travaux -; .s'émeilleur pour ce et le épuisée en faveur pour tait , pour ainsi dire, je m'étonnais l'établissement que je projetais, et moi. que personne n'y eût songé avant des essais, Il ne s'agissait que d'entreprendre procédés les plus écodans le but d'établir les ensuite

et d'exanomiques que l'on suivraitqui est uni au soufre miner, , aVant tout, si le fer pas sur l'alun dans le fer sulfuré, n'exercerait influence dangereuse. qu'on obtiendrait, une chercher l'acDans ce but j'ai commencé par le sulfate de sur tion de la terre de Baudissero de terre nécessaire à la défer, et la quantitépoids donné de sulfate. compositiou d'un, dis-

le sulfate de fer et bouilli avec cette -terre en geous dans l'eau, proportions , se décomposa évidemdifférentes quart-d'heure d'ébulliment dans moins -d'Un en gris noir; lorsque tion. Le fet se précipitait était bien sans couleur, quand la dissolution instillée dans la dissolution , n'y l'ammOniaq-ue bien blanc, (fui n'anformait qu'un précipité je-filtrai la liquee., dont nonça plus de fer, Dans ces différens essais,

BAtTDISSIZI10 , etc.

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une partie fut mêlée avec un peu de potasse. Je l'abandonnai ensuite à la cristallisation. Pour m'assurer s'il y aurait de la potassedans la terre de Baudissero , j'en fis cristalliser une partie sans addition d'alcali. D'abord, après le refroidissement j'observai que les liqueurs avaient cristallisé ; mais .au lieu d'octaèdres, j'ai trouvé les plus beaux, les élégans et les plus purs cristaux de sulfiteplus de magnésie. La liqueur qui resta, donna par une nouvelle évaporation, les mêmes cristaux de sulfate de magnésie très-purs ; et il en fut de même par les évaporations et cristallisations successives jusqu'aux dernières gouttes de liqueur. C'est ainsi que l'alumine native se transforma entièren en magnésie, et que la Magnésietoute devint tout-à-coup une excellente terre à porcelaine. Si des exemples de ce genre viennent à se multiplier, on se convaincra de plus en plus de la nécessité de l'analyse chimique pour la connaissance des fossiles', et on apprendra je pense, à ne pas trop se fier aux caractères ,extérieurs et physiques, dont il me paraît qu'on abuse trop.

Quoi qu'il en soit, ces résultats inattendus m'engagèrent à faire de la terre de Baudissero un examen plus soigné; c'est oe qui fait l'objet de ce Mérnoire. Lorsque i'airtrouvé que la prétendue alumine de Baudissero en Canavais n'était qu'une terre margnésienne, je ne çonnaissais d'autre exemple

Va

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