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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
raine des mines de Rancie. Depuis le commencement de Ce siècle seulement, l'administration des mines a été chargée
de la direction des travaux de Rancie; une méthode d'exploitation plus rationnelle, dont j'indiquerai plus bas le dé-
tail, a été adoptée, et les nombreux accidents souvent mortels auxquels la population ouvrière était exposée, ont presque complètement disparu. Travaux de Rancié.
Je décrirai rapidement les principaux travaux de Rancié en indiquant sommairement leur historique et commençant par les plus élevés. Premier.
Tranchées du sommet do Bandé.
Ln peu au sud du sommet de Rancie se voit une série d'effondrements dont l'ensemble est dirigé E. 400S., à peu près parallèles à la veine secondaire de la Canale, dont ils paraissent la prolongation, après rejet de 2o0 mètres vers l'ouest; ces vides ou tranchées sont à cheval sur les deux versants de la montagne. Visibles sur près de 15o mètres de long, ils peuvent avoir de 5 à 15 mètres de large, autant de profondeur et passent sans discontinuité des calcaires liasiques de Rancie dans les schistes de transition du toit. ilistorique. - La tradition n'a conservé aucun souvenir de ces travaux. Si on suit ces effondrements en descendant Rancie vers
Sein, on trouve, avant d'atteindre la mine de la Roque, quelques excavations paraissant annoncer des fouilles superficielles peu profondes, dont l'origine est inconnue. Deuxième.
Mine de la Roque.
L'amas de la Roque, situé près du sommet de Rancie et au niveau le plus élevé des mines connues, est des plus irréguliers ; il est formé lui-même d'une série de renfle-
RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.
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ments et étranglements, dont la puissance maximum est de 8 à 10 mètres. Ses divers éléments sont les suivants E 8 à 9° S
Direction.
Pendage au sud Longueur moyenne Hauteur moyenne Puissance moyenne
35° à
ho mètres Go hi
-
Le toit et le mur sont formés de roches rouges plus ou moins spathiques ; à quelques mètres dans le toit est un
filon de stéatite savonneuse, visible à la surface et à l'intérieur des travaux, parallèle aux assises de la montagne, de o mètre à o'. 5o de puissance. Travaux. - La mine comprend un vide de 20 à 3o mètres de long sur 5 à io mètres de large et autant de profondeur, suivi d'éboulis qui cachent les fronts et le sol. Le minerai paraît avoir été complétement enlevé. Historique.- Aucune tradition ne peut préciser l'époque où a été exploité le grand vide ; de 1822 à 1823, une galerie de communication de 68 mètres a été établie entre le fonds de la Roque et le sommet de Saint-Louis ; de 1824 à 1835, on exploita par cette galerie quelques petits massifs oubliés pal' les anciens et les éboulis des vieux travaux ; la mine de la Roque fut définitivement abandonnée en 1855. Troisième.
Groupe de la Craugne, Saint-Louis et Chassepot.
Ce groupe occupe, au-dessous de la Roque, les parties élevées de Rancie et a été, au commencement de ce siècle, l'objet d'une exploitation très-active ; il occupe une hauteur de 80 à 100 mètres, une longueur moyenne en allongement de 250 à 3oo mètres ; son épaisseur, très-variable, est en
moyenne de 6 à 12 mètres. Les régions supérieures de l'avancée portent plus spécialement le nom de Saint-Louis; le bas des avancées, celui de Chassepot, les affleurements