Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 143]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

260,

DE L ACIER: ET DE SA FABBICATIOP%

Voyons maintenant quel est le poids d'air nécessaire pour achever raffinage. Si nous admettons que l'oxydation du silicium, du manganèse et du carbone soit à peu près complète vers la fin de: l'opération, ce qui s'éloigne peu de la réalité, d'après les résultats de l'analyse (d), on verra que, par soo. kilog. de fonte. il faudra 1110g

Pour les 5,95 de carbone.

kiIog. .

.

.

. .

'0,40 d'oxygène.

496 de, silicium.

5,46 de. manganèse.... 2.,1ta de fer. ... . . .

Total..

.

1,00,

0,71 11425

ce qui chrrespond à 611,96 d'air

une charge de 3.eo kilog, il faudra donc 1.8581,8 d'air ; et comme l'opération dure, à Neuberg, au plus vingt minutes, jusqu'à la période de la recarburatien ou voit qu'en moyenne il faut, par minute, an moins 921,9 d'air, ou environ 7. a mètres cubes. Or, a l'usine de Grâtz, on la cornue est dans les mêmes Conditions. Neuberg et destinée aussi. 5j tonnes, M. Castel arrive pour le vent au. dere. de 7)5. mètres cubes, en pariant du' volume engendré par les 'pistons souillants et sans aucune défalcation. pour sec.Pour.

les fuites (*) . Mais comme ces fuites, s' élèvent, pour le moins

o p. 100 dans les meilleures machines soufflantes, on voit, en définitive, que l'appareil ne reçoit nul excès d'air, et que si le fer nebrûle pas, c'est. tout, simplement parce à.

que. l'air manque,. et non parce que l'oxygène échapperait à. la réaction.. J'ai supposé, il est vrai, dans le calcul précédent, que le carbone est transformé en acide carbonique, tandis qdune partie.. se dégage probablement sous forme d'oxyde

de carbone.. Mais alors ce gaz doit déjà partiellement.. (*) Annales des mines, 6' série, t. VIII, P. 153.

DÉ etteen, ITT bE

A FASRMATION':,

2fi r

brtiler dans la Cornue interne sous l'influence de, Vair qui aurait échappé au métal. Ti est enfin aisé de, Conclure des analyses précédentes que presque la moitié de la silice des, scories, previent de la fonte, et qu'ainsi la m'eue ne semble pas, aussi fortement attaquée qu?en, serait tenté de le croire au premier abord: Les ioo kilog. de fonte ont fourni, aux 181,5 de seorieS (d), 11,95 de silicium, ou 41,02 de silice. C'est 22 p. ioo, tandis que la scorie en renferme 46,15 p. ioo. Ainsi 24,75 contre 22 proviennent de la. cornue. On connaît l'atelier Bessemer de Griitz par le mémoire de M. Castel (1 . Les renseignements se rapportent au printemps

de 1865. On y a installé dès l'abord des cornues mobiles pour 51à 4 tonnes. La fonte est refendue im réverbère et provient surtouts derusine de MariazeILVerela fin on ajoute rop.

de fonte miroitante. Je compléterai les renseignements,. fournis par M. Castel, par ceux qu'a publiés M. Tunner, en 1866, d'après un rapport officiel du directeur pour l'an-

née entière 1865 (**). On fabriquait surtout, à l'origine, de l'acier pour rails, ou pour couvertes de rails, de o,00Ll de carbone. Plus tard on a fait aussi de l'acier pour bandages et même de l'acier plus dur n° 5.. Ce dernier., d'après une analyse faite à Vienne, renferme 1,03

Carbone

0,05

Siliiuiri Phosphore, Soufre Manganèse Cuivre Fer.

I

traces.

4 é

e

.

Total

0,05,

0,07 0,08 98,57 99,85

Cet acier, forgé mais non trempé, s'est rompu à l'essai (*) Annales des mines, 6' série t. VIII, P. 149. (**) Annales de Léoben, t. XV, p. 312.