Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 119]

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DE CAMER. ET. DE SA,. FABRICATION.

raie des corps solides de condenser les gaz dans les pores En tous cas, ce qui. est, bien établi a,ujourd'hui, c'est que l'azote ne, se. rencontre, dans l'acier qu'en proportions tout à faitaninimes, et que si ce. gaz était nécessaire à l'existence de l'acier, il serait plus nécessaire encore au fer, doux et à. la fonte-

Parmi les autres éléments étrangers,. len est plusieurs qui ne sont pas, à beaucoup près, aussi inoffensifs.: Bien

plus, les propriétés si variées des fers du commerce ne

a'..e,xpliquentréellement, pie par ces. éléments. Leur nombre

DE L'ACIER ET DE SA., FABRICATION..

Fer. Aluminium. Manganèse. .

.

.

.

.

95,66o 0,173 0,190

Calcium et magnésium des traces. Cuivre Silicium Phosphore Soufre. Carbone Total.

0,005

owe 940 30,91:00

dont 2,17 de graphite.

99,0611

tions si vives du travail des hauts fourneaux il devient évident que même les fontes les. plus: pures doivent être

Dur ()cher avait ; déjà pUé,1,e8 56 , d'après les 41)494e:du comptoir de fer deStoclehoim,plusieurs. analyses de,ces mêmes fontes de Finspong qui;tontes;accusent , de l'aluminium, du ,calcium et du- magnéeun (1. , QPvoyait aussi à l'Exposition une fonte de Suède, tenant, d'après M. Eggertz,

On sait, depuis longtemps, que les fontes renferment

ieo 0,26 pour ioo cle, calcium et. 0,0 6 (**). Si les nombreuses analyses, publiées par Ber-

est, toujours assez élevé, et lorsqu'on réfléchit aux réac-

des composés passablement complexes. C'est ce qui résulte des, quelques analyses que je, crois devoir citer.

toujours du carbone et. du silicium, et habituellement aussi du soufre, du phosphore et du manganèse. Karsten, dans sa Métallurgie, cite aussi le calcium, le magnésium et le chrome, mais n'ose rien affirmer quant à l'aluminium (*) . La présence fréquente de ce dernier corps a été signalée d'abord par Schafhântl vers 184o ; aujourd'hui le fait est parfaitement établi, car on rencontre l'aluminium même dans les fontes obtenues, avec des lits de fusion peu alumineux.. Les laitiers trisilicatés de la fonderie de canons de Finspong en Suèdeue renferment que 5 pour ) oo d'alumine, et pourtant ces fontes. d'après MM. Eckmann se composent de. (**) (5) Édition française t 83o, t. I, p,. (**) Brochure publiée sur Finspon7, en 1867, à l'occasion de l'Exposition universelle.

thier, ne signalent dans les fontes aucun de ces métaux terreux, c'est qu'on n'y attachait alors aucune Importance, et qu' on négligeait même à desseiula, recherche de cesélemeuts.

Mais itestévident pelaifttsion de tout minerai alumineux, doit donner des fontesplus. ou moins riches en aluminium.. On peut citer, sous ce rapport, les fontes grises provenant de nos minerais en grains, et les fontes noires d'Eç,osse obte-, nues avec les blackbands argileux par une allure très-chaude.

Laprésence d'un si grand nombre d'éléments étrangers rend l'analyse complète des fontes l'une des opérations les plus complexes de la chimie minérale, et pourtant on ne peut négliger la recherche d'aucune de ces substances, sous pré(') Annales des mines 3* série, t. IX, p. /12o. C'est à tort que Durocher a cru devoir conclure de l'une de ces analyses que le soufre augmente la ténacité des fontes grises, et que l'on produit à dessein, à Pinspong, des fontes tenant t à 2 p. [00 de soufre, En réalité, on cherche plutôt à en ramener la dose à moins de 0,002. (Page t t du mémoire de M. Rinman ci-dessous cité.) (**) Quelques renseignements sur les fers et aciers de la Suède, par L. Rinman. 1867, p. 25.