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EXPLOSION D'UNE: CHAUDIÈRE A VIREUR.
MINES DE LA PROVINCE. DE CORDOUE.
spéculateurs :qui, depuis longtemps neutralisent, .à l'ombre. de la loi des mines, les efforts, que font quelques compagnies pour fonder des entreprises. sérieuses,,.. et empêchent. les .grands capitaux de venir, en féconder les richesses.
Les capitalistes espagnols qui jusqu'àprésent se. sont occupés des affaires de mines, ont. mis surtout quelques capitaux dans les exploitations métalliques de plomb., ou. d'argent ; mais le plus souvent. ils ont été trompés :. ils
RAPPORT SUR L'EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR A SAINT-OMER
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( PAS-DE-CALAIS ).
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ont .1burni des fonds. pour. des, mines, imaginaires ou. pour, des travaux fictifs ; quelques,uns,.et c'est l'infime minorité,
ont au contraira.augmenté dans d' assez-, fortes, proportions. les sommesqu'llsavaientengagées; il en est résulté quelindustrie des mines est généralement considérée en..Espagne. comme une . duperie ou tout au moins comme. une loterie. Quant à cette grande industrie basée sur l'étude consciencieuse des gisements et leur exploitation économique, elle. est à peu près inconnue., Le pays, s'est presque entièrement adonné jusqu'à. présent au commerce, à la spéculation et à l'usure, et si quelques affaires de charbonnages ont été tentées, elles ont eu pour but la spéculation sur les titres ou la recherche d'acheteurs. Quant au petit nombre de houillères qui ont eu un commencement d'exploitation sur des gisements quelquefois très-importants, on a dû arrêter dès le principales,
Par M. COINCE, ingénieur des mines.
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travaux faute de capitaux suffisants et le plus souvent .à cause, de gaspillages plus, ou moins volontaire, dans les dépenses..
Si des compagnies sérieuses composées de véritables industriels se formaient pour mettre en exploitation les immenses richesses que recèle le,sol de l'Espagne, elles réaliseraient des bénéfices. importants ; ce seraitpour.. les.. capitalistes espagnols une grande question d'intérêt national, et pour les capitalistes français et belges le plus sûr, moyen .de. sauvegarder les sommes immenses qu'ils ont versées dans les chemins .de, fer. de, ce .pays et qui restent. improductives parce .que l'industrie.est encore a:créer en Espagne. .
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Dans la matinée, du 13 septembre dernier; l'un: des bouilleurs de la chaudière desservant la distillerie de grains du sieur Tailliez..à Saint-Omer; a, fait: explosion 4 et le. ,chauffeur Laurent (Victor) a', été 'atteint de graves bat-. lutes auxquelles il succombait quelques heures plus tard.. Le soir même da,ce jour, M. le préfet du Pas-de-Calais, nous transmettait une dépêche télégraphiquaà lui adresséeparM. le sous-préfet de Saint-Omet, au sujet de .cet accident. Obligé de nous rendre. le lendemain dans une mine, nous avons envoyé M4.Cuilte, gardemines, qui visita, .le .sep-' tembre au, matin, l'usine dit, sieur Tailliez. Par mesure de.. prudence, M. Deschamps de ,Pas, ingénieur des ponts et. chaussées à,Saint-Omer (que M, le sous-préfet avait appelé aussitôt l'événement) , avait fait .abattre la, petite toiture du local de la chaudière, toiture. entièrement démantelée ;. il avait recommandé en même- temps de laisser tout le reste: en place jusqu'à notre arrivée. AL C.oeuilte continua lamême.
recommandation et leva .le plan des lieux. Le 15, nous avons fait dégager l'avant-foyer ou cave 1:1u chauffeur de: tous les décombres qui,l' obstruaient, et:nous, avons pu pénétrer sous la chaudière pour en examinerr les diverses. parties et étudier la déchirure du bouilleur.. Nous avons opéré. diverses constatations, et interrogé le, sieur Tailliez,.