Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 174]

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GÎTES STANNIFÈRES DU LEUOUSIN.

C.tTES STANN l'ÈRES, DU LEVIOUSEN.

notablement tous les autres,. sont, en effet alignés N. 500 E.

est considéré comme sable à traiter, sur environ mètre de.

Il est à noter que cette file de sommets, qui forme un petit chaînon subordonné à la chaîne principale jalonne rigoureusement une des lignes du réseau pentagonal de

puissance a partir da fond.. La partie superficielle qui a,

Élie de Beaumont, le primitif Dr" qui se dirige au sudouest des îles Canaries. Cette ligne,, qui passe par le sommet le plus élevé de ce chaînon. secondaire, passe aussi presque exactement par le filon de Monsae. L'orientation de ce grand centre au point qui nous occupe est. du reste N.

une puissance à peu près, égale, est rejetée comme stérile. Les sables tiennent de l'étain oxydé, du wolfram, des.frag-

ments arrondis da greisen, enfin del'or en notable proportion. Le fer arsenical. y est rare. Des anciennes fouilles, ouvertes; sur le,gisem,enft de Vaulry.,

51°,14', E.

Le gisement stannifère de. Vaulry qui n'est connu. des modernes que depuis cinquante ans environ, a été exploité; à une époque très-éloignée de nous et qui se perd dans la

Les filons stannifères paraissent donc être en relation intime avec les actions soulevantes qui ont bouleversé la contrée et amené au jour le granit à deux micas. Les veinules. ou, E. de Vaulty ne sont probablement que le produit

nuit des temps. C'est ce qu'attestent, d'une manière irrécusable, des fouilles très-importantes, et d'une haute antiquité. Elles ont. été signalées par les premiers exploitants, et M. de Cressac, dans le. n° 198 du Journied des Mines

de l'incrustation des fissures de retrait de la roche grani-

(juin 8,1 5) en a donné. une description étendue:.

tique par les émanations métallifêres consécutives à l'éruption de cette roche. Quant aux filons nord-est, ils me paraissent devoir être rattachés à, une action sonlevante sans doute un. peu postérieure et qui a élevé, notablement le niveau de la partie orientale, de la. chaîne de Blond. Des alluvions stannifères.-Une découverte très-intéressante, due, comme celle del' or dans les filons de Yaufty et de Cieux,. aux explorateurs de 1856, est la découverte d'alluvions staano-aurifères dans presque toutes les vallées qui descendent de la chaîne de Blond. Des travaux de lavage d'une certaine importance., ont été ouverts sur les alluvions de la vallée du grand étang de Cieux. La couche alluvionnelle qui recouvre le granit à mica noir,, a atteint, au centre de cette petite vallée, une épaisseur de .2 mètres environ. Immédiatement au-dessus du granit se trouve une argile verdâtre, peu épaisse, au-dessus de laquelle_ on voit un.

Ces fouilles, situées entre les hameaux de la Garde et de la Tournerie, 'sur le versant nord de la; chaîne de Blond, forment deux groupes. principaux présentant du reste la même disposition.. Ce sont des trancbiées à ciel ouvert, ou plutôt des, emavations allongées, placées en. général à la suite les unes des autres, et alignées les, unes suivantla direction nord-ouest perpendiculairement à l'orientation des filons, les autres suivent la direction nord-est, parallèle-

sable feldspathique et quartzeux qui est le. sable stannifère. Dans ces sables se rencontrent, ainsi que cela. a lieu fréquemment dans les tourbières de la Marche et du Limousin, des troncs d'arbres d'une conservation, parfaite.. Le sable

ment à. l'orientation des mêmes filons..

Les premières avaient, sans doute pour. but de reconnaîtra les voies métalliques que les secondes poursuivraient ensuite.. Une vaste excavation ayant 6o à. 70, mètres de diamem la partie supérieure,. et 9 à yu mètres, de profon-

deur moyenne paraît avoir été le centra le plus actif de, l'extraction. M. de Cressac.évalue, non peut-être sans quelque exagération, a hop 000 mètres cubes, le solide des déblais enlevés de tous ces. anciens travaux.. Le même auteur mentionne en outre, dans. le voisinage

des fouilles, la présence da fragments da scories, épars

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