Annales des Mines (1866, série 6, volume 9) [Image 96]

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I..

TADISKU Pi°

RAILS VIGNO LE.

,,,,,,,,,s.,.

, à,

20,000 21;000 27,500

mètres. 0,00187 0,00222 5;00297 0,00450 0,00820

,

I

Flèches ^mobiles. persistante?

mètres, 0,00209

mètres, 0,00023 0,00032 0;0005'4

0,00655

,O »490

RAILS

èhnmpignons inégaux. 4 ..-- 0,0000082641 I

y --= 0 ,000142868

persistantes.

mobiles

RAILS

champignons R gaux. I z.--- 0,0000092864+5

I = 0,000010221609 I ,v, = 0,000154779 Flet hes

tonnes, 13,000 16,000

NOTE SUR LA FABRICATION DES RAILS.

NOTE SUR LA FA+BRICITION DES RAILS.

0,00250 '

0;00340 0,00510 0,00870

'

,

'V

0,0001 IP862 -Flèches

mobiles.

persistantes,

mètres. 0,00022

mètres. 0,00242

'mètres.

0,00035

0,00311

0,00065

0,00071 0,00180

0,00511 0,01170

.0,00816

0,0051.0

0,02910

0,02540 .

0e0037 0,00213

Moyennes de 87 rails. Moyennes de 71 *rails. Moyennes de 129 rails.

tes essais â'la flexion ont été faits à la presse hydraulique; le rail était chargé au milieu et reposait sur deux couteaux.espaces de 1 mètre.; c'est sur cette longueur que les flèches étaient mesurées.

2° Essais au choc. - Il n'en est pas de même pour les essais au choc, la nature du fer employé joue ici le principal rôle ; ainsi les résistances au choc ont été pour les trois types précédents Bail Vignole

2",o (moyenne de i62 rails).

flan à champignons égaux. . Rail à champignons inégaux.

um,40

(moyenne de 71 rails).

2',55

(moyenne dei5t rails).

La résistance du rail Vignole et celle du rail à champignons inégaux tiennent à la présence du fer nerveux dans le patin ou le petit champignon. Le fer à grain rend le rail à double champignon très-cassant, car les deux champignons doivent être à grain ; cette condition a rendu souvent la fabrication de ce rail très-difficile.

Maintenant les compagnies de chemins de fer exigent des

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rails à cassure grenue.; la compagnie du Nord -sacrifie la résistance à cette condition; la compagnie -des Deux-Charentes stipule que les rails résisteront à in',5o de hauteur de chute d'un mouton de 3oo kilogrammes, mais casseront à 4m,5o, pour forcer le maître de forges à employer du fer à grain ; les autres compagnies demandent à la .fois des rails ,à grain et une résistance à une hauteur -,cle chute de i»,-5o. Ces deux conditions ne sont pas incompatibles,

surtout pour le rail Vignole, et il est bon de les réunir pour ne pas s'exposer à obtenir des rails à grain de fonte; ces rails sont tellement fragiles que quelques-uns se brisent pendant le déchargement.

Durée des rails. - On s'est peu préoccupé jusqu'ici d'évaluer exactement la durée normale d'un rail. Cette question devient cependant aujourd'hui trèsimportante, car de sa solution dépend la décision que les :compagnies doivent prendre pour l'emploi ou le rejet des rails en acier Bessemer. Les séances du _mois de juin 1864 de ,la Société des ingénieurs civils ont montré que cette question est pi avancée.

Le chiffre de douze :années paraît être, accepté comme>, duréemoyenne des rads fabriqués il ya vingt ans. Depuis, Alquié prétend que la métallurgie a fait des progrès; sur le chemin de fer du Nord les rails à double champignon durcront en moyenne vingt -et un ans et les rails Vignole vingt-sept ans. Entre Paris et Saint-Denis, ott le nombre de

trains par vingt-quatre 'heures est de 83 ,les'rails paraissent ne pas devoir durer au delà de quatre ans. M. Sévène ajoute que la durée de vingt ans sur -la ligne d'Orléans correspond à un trafic de 45. 000 tonnes par kilomètre.

Ces résultats sont loin d'être 'précis et certains : l'usure des rails dépend non-seulement,du nombre de trains et 'du trafic, mais encore du profil de la voie. Aux stations et sur les rampes l'usure devient rapide. La