Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 132]

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rSS.ATS e54 cide nitrique, elle y fît une effervescence plus considérable que les produits des 'essais précédens. La dissolution qui en résulta fut d'abord, rougeâtre, et passa ensuite au blanc de lait. On et on ajouta de l'acide muriatique concentré' fit bouillir jusqu'à siccité , sans qu'il se fît aucune dissolution sensible. Ces 'circonstances me firent penser que le molybdène était entièrement réduit et qu'il ne manquait à ses particules que d'être réunies en culot. - Pour tâcher d'obtenir ce culot, on pulvérisa la masse obtenue dans l'essai précédent, et qui pesait 3 drachmes, on la- mit et pressa dans

un petit creuset , on l'exposa d.e nouveau et heure au feu de forge le plus viopendant lent : ce feu était si fort que toute la surface fut vitrifiée', et que le fer fondit et brûla en trois minutes. Après le refroidissement, couche de charbon pulvérisé qu'on avait mise par dessus avoit à peine subi une diminution. Le mol-ybdèney.avait presqu'entièrement conservé la même forme que précédemment : il étaie d'un gris cendre, ses particules n'étaient

que faiblement agglutinées, et on ne put 'découvrir aucun indice de fusion, même dans la partie qui avait été .adhèrente aux parois du creuset : son poids était comme-précédemment de 3 drachmes. On reprit pour la troisième fois la même masse,

onlaTpulvérisaayec six grains de:charbon , et on Pa reexposa encore pendant i-1heiire au feu de forge, qu'on s'efforça de rent Ire le. plus fort possible. Après le refroidissement , la masse eut la même couleur cendre.,e que précédemment ;

lorsqu'on renversa le creuset, elle ed tomba

S1111 LE MOLYBDENE.

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sans se briser; elle avait un peu de consistance; mais malgré cela, elle était friable sous les doigts -et facile à pulvériser. On ne put découvrir dans 'l'intérieur du creuset aucun indice de fusion'. Le poids avait éprouvé un déchet de 6 grains à cause de ce qui était resté adhérent au creuset; la masse ayant été plongée dans l'eau, ce fluide se porta avec avidité dans les interstices. Quatorzième et quinzième essais. Pour savoir si l'acide molybdique pourrait se réduire par simple action du feu, sans être mélangé avec des matières charbonneuses, je pris un morceau d'acide qui avait été fondu et qui pesait cinquante-cinq grains : je le plaçai au milieu du charbon pulvérisé dans un creuset, et l'exposai pendant iI, heure an même degré de feu que dans l'essai précédent. J'obtins une masse bour soufflée qui n'avait pas plus de consistance que celle des essais 12 et 13 : elle était également' d'un gris cendré, et avait perdu dix-huit grainà de son poids, ce qui fait 32,73 à raison de cent parties. Elle se comporta dans l'acide nitrique comme les masses obtenues des essais precédens. 270. grains de la matière obtenue du molybdate d'ammoniaque grillé dans les essais 9 et 1 , traités de la même manière, et tenus pendant 7: d'heure en incandescence, ont donné un produit pareil à celui des essais 12 et 13.: ils avaient éprouvé 'un déchet de soixantedix-huit grains : ce qui fait 28,89-pour cent. Dans un second essai, 464 grains de l'oxyde,

brun violet , n'ayant été tenus que pendant

une demi-heure à une chaleur rouge médiocrement forte, il en résulta une masse .qui n'était qu'imparfaitement leécluite : l'intérieur n'était