Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 11]

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21 LES FOSSILES , etc. existe aujourd'hui des ours, tans dans l'Afrique que dans les Indes orientales' SU

COIVSIDeR ATIONg a appartenu, à l'espèce deS toute apparence :les tigres, en un mot à la falions ou a celle entre les mille desfeles, qui existent aujourd'hui les rhinocéros. tropiques parmi les éléphans et crâne On voit dans le Muséum de G-otting-ue un de trouvé dans la caverne de cette espèce des Scharzfeld , au Harz. Quoiqu'il ait existé , M. Blulions vivans en G-rèce et en Natolie fossiles menbach ne pense pas que ces restes dans les caaient été apportés de ces contrées 20

mais au contraire vernes où ils se trouvent ; animaux qu'ils rapcroire que les il est porté à éléphan.s pellent, ont vécu compatriotes des il étaye son l'Allemagne ; clans le sein de phénomène ce opinion de la comparaison de dont il sera quesd'autres faits géologique avec s'appuie sur tion ci-dessous ;. mais de plus, il des éléphans et des ce que les restes fossilesdans le voisinage de rhinocéros se trouvent les os fos'ces mêmes cavernes où l'on déterre haut, au il .a été dit plus siles d'utirs , comme et comme l'ausujet des rhinocéros du Harz, nouvelle preuve teur vient d'en recevoir une d'os foSsiles de lui a été fait dans l'envoi qui semblable carhinocéros 'déterrés près d'une fossiles d'ours ) , à abondent les os verne ( où Altenstein, dans le duché de Saxe-Nleinmigen. on peut ,En résumant tousvraisemblable ces phénomènes que lés os fos'admettre comme rhinocéros déd'éléplians et de siles d'ours, l'Allemagne appartenu au, ont terrés dans vivent analoguestrefois à des animaux dont les c'est-à-dire, dans les tropiques, à présent entre point parales pays chauds,; Ce quine paraîtra rappelle qu'il . doxal, ajoute l'autenr, si l'on se

continue M. Blumenbach , si ces grands quadrupèdes terrestres qui vivent aujourd'hui entre les tropiques , ont autrefois Mais

,

vécu dans nos climats, nous devons aussi nous attendre, à trouver, parmi les fosSiles. de contrées , des anirnan,x aquatiques analogues à ceux qui vivententre les tropiques. Cette . conjecture.-est réalisée, non-seulement par un _

grandrnordGre de testacées que l'on trouve dans . les couches de marne et de sable de 't'oute l'Eu',ope , et particulièrement de l'Allernagne-,-mais sur-tout par les fossiles- qui abondent dans le schiste calcaire des célébres carrières de Pappenheim et d'Eiclistell en, Franconie.-Daris tes

trouve un' n'ombre infini d'anischistes

ils ne sont pas tous marins- ;".Cai. l'auteur a, yu, à Nuremberg, dans la collection de M. de Hagen, un s'Ouste, de ,Pappenherin aumaux; ;

quel,r,adlièrent les , os ,h,raehiae.'i. d'un amnmal reconn aissable pour. lp..chiroptère , 4:né:Buffon

désigne sous le rom 'de roussette, ment nommé chien-volant, vespertieo nus, ,r( Voyez Blum-enhaCiz's Nat. - Gesch. page 74.).

Mais tous ces animaux sont bien ses, et très-différens;_fle ceux qui 'serer con-

trent à l'état fbssile-,4an1s les coucheUeeliaux

carbonatée grossière. Jusqu'à présent e'n n'a vestiges d'ammonites , trouvé parmi eux de bélemnites , d'ener'inites ce sorit-Mi condes traire des poissons , des gaxnmarites astérites. Un grand nombre de ces fdssiles ont leurs analogues dans les mers des'indes °rien- 3jS-