Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 10]

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CONSIDRATION s Un autre fait non moins frappant vient à

le pays l'appui de cette conclusion, c'est que dans ait déde Hanovre, qui est l'un de ceux oi l'onclasse, terré le plus de fossiles de cette troisième plusieurs cada-

on a trouvé non-seulement

une même caverne, mais en vres réunis dans familles entières de grands quaquelque sorte des drupèdes réunis dans le même tombeau. 11 y a environ cinquante ans qu'on a trouvé , près dela caverne de Scharzfeld , au pied des montagnes du Harz, aux environs du bourg de Herzberg, dont feu les restes fossiles de cinq rhinocéros , description détailM. Hollmann a consigné une de l'Acad. de Gottingue. lée dans les Mém. de l'EuOn voit dans différentes contrées de vastes carope , et sur-tout en Allemagne, l'attention des géovernes qui méritent toute logues, comme des monumens précieux de l'archéologie du globe. Les plus célèbres de l'Allemagne sont celles du Harz , celles de la Thuet ringe , celles du Fichtelberg en Franconie, la TranKrapach qui séparent celles des monts sylvanie de la Pologne. Dans ces cavernes, les os fossiles d'un grand a trouvé abondamment des ours , au sujet duquadrupède du genre

quel on n'a pas pu décider, non plus que sur le n éléphans et les rhinocéros dont il a été question, s'il existe encore sur notre terre des animaux viv ans de la même espèce.

Quelques naturalistes ont cru avoir trouvé l'analogue de ces fossiles dans l'ours des contrées les plus glaciales du nord ( ursus mariamus glaczalis) (1). o. Ma(i) Voyez dans les ouvrages de M. Blumenbach,

nuel d'Histoire naturelle , Handbuch der

SUR LES FOSSILES

,

etc.

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L'auteur réfute cette opinion par la ,com-

paraison exacte des différentes- parties'; -e't principalement des crânes. Il aperçoit. un peu plus d'analogie entre les os fossiles cités , et l'ours dit ursus arctos ; mais, outre que les fossiles en question sont beaucoup plus grands que les os

de l'ours dit ursus arctos , l'auteur trouve des différences constantes de structure qui lui interdisent de rapporter ces fossiles à aucune de ses variétés Connues. M. Blumenbach a poussé cet examen coin-

Paratif aussi loin que possible, tant à l'aide

des têtes d'ours qu'il possède, que par le moyen des renseignemens précis que lui a fournis M. Cuvier, au sujet d'une tête d'ours qui se voit dans le Muséum nation al d'histoire naturelle à Paris, tête dont le gisement originel n'est point connu, tête qui diffère également de l'ours ( ursus arctos), et de l'ours des contrées glaciales du nord

(ursus maritimus glacials). En considérant plusieurs des cavernes dont il a été question plus haut , et la situation des ossemens d'ours qui s'y trouvent, l'auteur' s'est convaincu qu'ils n'y ont été apportés, ni par des hommes, par des inondations, comme on l'a prétendu il pense , suivant l'opinion de M. Deltic , que; ces cavernes ont été autrefois la demeure et le tombeau de ces quadrupèdes. Pêle-mêle,- avec ces dépouilles d'ours, on a trouvé, qudiqu'en petite quantité, les fossiles d'un autre grand quadrupède qui, restes sdon chichte édition de Gottingn e )803 , pages 93 et 94. 2°. Abbildung-en natur Gistoricher ' Gegenstaende , Gravures d'objets d'histoire naturelle , 4e. cahier, planclie 33.

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