Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 39]

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TRAITIiL1iMENTAIRE Vient ensuite l'examen des phénomènes qui sont du ressort de la physique particulière , et qui ont rapport à.

certains liquides ou à certains fluides remarquables par leur manière d'agir. Le premier est l'eau, que l'auteur considère d'abord dans De' i°. à son état le plus ordinaire, l'état de liquidité , ce qui le contat d li- duit à donner les principes de l'hygrométrie , et à expliquer é. quidite et les attractions ou De l'hy- les phénomènes des tubes capillaires , qui flottent sur l'eau répulsions apparentes des petits corps grornètrie. Des tubes à une petite distance le 5 uns des autres. Il s'occupe ensuite de l'eau à l'état de glace, et après avoir fait l'histoire de la ,c%Poil.laDirees. congellation du mercure, il expose les résultats à l'aide desPeau à pé_ rat de glace. quels on est parvenu à déterminer le véritable degré de froid auquel elle correspond. Enfin , il considère l'eau à l'état tat3OcieAvl-'é- de vapeur , et il fait connaître le parti avantageux que la peur. mécanique a su tirer de la grande force élastique que l'eau madhiffes exerce dans cet état, pour Pappliquer, comme force motrice,. aux mouvemens des machines à vapeur. à vapeur.

'Après l'eau, les propriétés de l'air fixent l'attention de De l'auteur. Pair. 11 considère successivement la pesanteur de ce ;fluide ; io.De9a son ressort ; les effets de sa pression pour faire monter et pesanteur , pour et du ressort descendre le mercure dans le tube du baromètre élever l'eau dans les corps de pompe , et pour déterminer de l'air. Du baro- le jeu du siphon. Il donne ensuite une démonstration, toute inètre. suivant laquelle Des pom à la fois simple et ingénieuse, de la loi , décroissent les densités de l'air , à mesure que les couches pas. DusiPhon de ce fluide s'éloignent de la surface de la terre 5 il applique cette loi à la méthode employée jusqu'ici pour mesurer les hauteurs à l'aide du baromètre; il fait connaître Aie sure

en même-tems, les corrections qu'exigent les résultats auxdes hauleurs par le quels conduit l'emploi de cette méthode , et , à cette oce,à-' baromètre. sion , il en expose une nouvelle, qui a été imaginée par le

Cit. Laplace pour servir à ce même genre d'observations. La méthode dont il s'agit ici, a l'avantage sur toutes celles dont on fait ordinairement usage, de fournir des moyens plus directs pour parvenir au but qu'on se propose ; elle ne laissera plus rien à désirer , lorsque la détermination des quantités qui lui servent de bases, aura été prise de nou-

veau, avec toute la précision dont elle est susceptible. Enfin, " l'auteur termine l'intéressant article qui nous occupe eu ce.

DE PH-!rSIQÏrr.

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moment , en faisant connaître cétte ide-heureuse-,--qui a été

conçue par le même savant, le Cit. Laplace, de faire-concourir les observations barométriques avec les mesures géographiques, pour déterminer, d'une:manière plus fixe, la poion des différens lieux.

Le Cit. Haüy, après avoir considéré" la pesanteur et le ressort de Pair, passe aux effets du calorique pour dilater ce fluide on pour en augmenter', le ressort, il expose, en parlant du premier effet, les nouvelles recherches qui ont conduit-àdéterminerle rapport d'après lequel se dilatent tous :les gaz depuis la température de la glace fondante iusqu'ii.celle de l'eau bouillante. L'auteur fait ensuite connaître comment se produit l'évaporation-par l'union de l'eau avec l'air , et quelle 'est la loi. à laquelle sont soumises, en-général, les dilatations des gazet des vapeurs, lorsqu'on les mêle ensemble ; puis il ajoute,

o.

Deg-

effets du ça:,

torique sur' Pair.

3., DÉ vaporation.

quelques détails sur les vents et les météores aqueux, et après être revenu sur les effets de l'évaporation , pour en déduire l'origine des fontaines, il donne Phistoire deicettédécouverte , celle des aérostats qui pourra, par la suite, nous conduire à des connaissances intéressantes pour le progrès de la physique._ L'air est enfin considéré comme étant le milieu qui trans-

Origine des fontaines. Des aéros4 tats. 40. De l'aie

met le son. Le Cit. Haüy expose d'abord les phénomènes considéré' généraux des corps sonore. de là il passe à la comparaison comme véhicule des sons appréciables, et ensuite il déduit, de S .obserYations du son.

relatives aux, effets des instrumens à vents,,, la théorie de la propagation du son. Il est facile de reconnahre , à la manière dont cet intéressant article est traité , que l'auteur a fait une étude particulière de l'art , qui a pour objet la musigne.

L'électricité , qui n'était connue , au commencement V. De l'ésiècle dernier, que par desimples attractions et répulsions lectricité. qu'exerçaient quelques substances qui avaient été frottées, est une des branches de nos connaissances que nous- ayons cultivée avec le plus d'assiduité-et de succès. Aussi Pauteur a eu soin de donner à cette partie de la. physique une étendue proportionnée à son importance. Le Cit. Haiiy traite d'abord de l'électricit&prodhite , soit DePé-,, par frottement, soit par communication , eerdiate.s' avoir lectricité

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produite par trotte,