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MINE DE PLOMB,
usines, qui, ainsi dégarnis , ont été entraînés par les grande eaux il y a quelques années. Il n'existe plus que la cheminée du four àrév erbère..
De l'autre côté de la rivière, à peu de dis-
tance de la fonderie , il y a plusieurs puits qui. se communiquent par des galeries d'allongement très-étendues ; ces travaux ont été trèsproductifs; on avait approfondi, près des ta-
bles à laver, un puits qui a fourni beaucoup - de minerai. Au milieu de la montagne, il fut commencé un autre puits de la profondeur de
I!
6 mètres, où on a trouvé aussi une grande
quantité de minerai. Je crois que si on voulait reprendre les travaux des mines de Bayaud , c'est là qu'il faudrait établir l'exploitation ; il
existe en cet endroit 16 ou 17 filons parallèles, de 3o à 5o centimètres de puissance, où le minerai se trouve ,quelquefois pur; la direction de ces filons suit la ligne nord-sud; ils s'entrecroisent quelqu-selbis, et sont dans une position ver-. ticale. Je suis entré dans,nne galerie de traserse,
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percée à mi- côte de lamontagne vis-à-vis le four, où on a trouvé une -veine .de plomb perpendicu-
laire à la direction du filon principal qu'elle
Mines de
Champa, Eaud.
traversait. Il y avait autrefois à-,Champarnaud un petit
bocard et des tables à laver, dont il ne reste aucuns vestiges ; tout .a.,été vendu par l'Ad-
ministration de Saint-Yriéx. D'après ce qui précède,, on voit que les bâtimens , fours , fourneaux, chaussées , écluses, bocards, laveries., fonderie et usines de toute
espèce-, sont :absolument détruits, les outils pillés et vendus après avoir été erimagasines et mis sous le scellé,
Le'
DE GLAUGES. - Le minerai de Glauges est un, plomb sulfuré
argentifère; on en a retiré l'argent pendant
quelque teins ; mais on trouva plus de 'bénéfice a vendre le plomb , soit en Saumons , soit pour %les poteries. Le minerai, après avoir été trié bocardé et lavé sur les tables, était porté, à l'état de schlich, sur l'aire -du four à réverbère, où on le grillait , et où après cette opération, il était fondu immédiatement. Les mines de Glauges ont produit depuis 4o jusqu'à io o et méme 200 quintaux de plomb par mois.
Le minerai renferme quelques pyrites cuivreuses ; la gangue présente des géodes ta-.
pissées de spath perlé de chaux carbonatée ferrifère ; on y remarque les variétés métalliques, aigues , bis-unitaires , 'équiaxes , etc. etc. Il paraît que dans l'Origine ces mines ont été exploitées sans succès. En17.51 , M. de Vassau obtint, par arrêt du Conseil, la concession des mines de Glauges pour dix années. Le 25 mars 1765, M. de Mirabeau , gendre de M. de Vassau , obtint la concession pour cinquante arinées ; sa concession 'avait trois lieues de rayon-;' le centre était le bourg de Glauges. Il s'associa depuis un grand nombre d'actionnaires
- cette
compagnie a exploité pendant environ onze 'àns; les huit premières années, on a exploité avec les fonds fournis par les actionnaires , et les trois dernières avec les produits seuls de la la mine. En 1778, la compagnie abandonna totalement son entreprise : Madame veuve d'Audrié sollicita la concession des mines de Glauobes la compagnie qui l'avait exploitée précédemVolume 14. Ff
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Histoire des mines de G-langes.