Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 239]

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ANNONCES Co cr RN-ri NT les illines,les Sciences et les_drts. Sur les principes à suivre dans la fabrication des monnaies relativement à l'alliage et au frai des pièces , par MM. C47END.ISH et Ca. IIATCHETT.

JOURNAL DES MINES, N°.

YEN TOSE AN II.

ON ne peut employer pour allier l'or, que les métaux qui ne lui Ôtent pas a ductilité , et qui ne changent pas nota-

Mentent sa couleur. Une suite d'expi,riences sur l'alliage de l'or avec toutes les substances métalliques, a confirmé ce qu'on savait déjà, que le cuivre et l'argent étaient les seules

qui convinssent pour cet usage. Le fer , même à l'état de fonte 01: à c&ui d'acier , s'allie avec l'or , sans lui ô' ter sa ductilité, niais il en change la couleur. Le nickel produit les mêmes effets; On ne peut pas employer pour être &lié à Por , toute sorte de cuivre indifféremment; il faut qu'il soit pai tintement exempt de tout mélange avec du plomb ou de l'antimoine. La plus faible proportion de ce mélange , il mêmemême tel qu'il n'influât pas sur la ductilité du cuivre lui-

même qui le contient, devient sen,ible par ses effets sur l'or, , lor,que te cuivre est allié : c'est même un moyen pour reconnaître , par un essai en petit, si le cuivre est pur, ou

s'il contient l'un ou l'autre de ces métaux. Au surplus,

M. Hatchett a observé que lorsque l'or est allié à du cuivre ainsi rné;angé , il est très-différent de le fondre dans des moules de sable ou dans des moules de fer : fondu dans le3 premiers , il n'est point du tout ductile; il l'est ou le redevient étant fbitclu dans ceux de fer, et on peut le faire passer plusieurs fois de l'un de ces états à l'autre , en changeant la nature des moules. Aucun cuivre d'Angleterre n'est propre à faire de 'bon alliage avec l'or ; tout celui de Suède ify convient pas non plus : M. Hattchett a reconnu qu'il fallait

faire usage dé. celui de Suède , qu'on' nomme granulé. M. Swedenstierna, dans un voyage qu'il fit à Londres, apprit en effet qu'il y avait une espece de cuivre de Suède qui était infiniment _plus chère que les autres sortes, et on lui dit que les bijoutiers ' en laisai, nt usage ; mais il ne sait pas ce qui caractérise cette sdrte de cuivre , que les Anglais nomment grannlé, et dont il croit que le nom suédois est spro-koppar. Il présume que le cuivre qu'on nomme ainsi en Suède , est celui qui s'attache aux parois des cheminées ( Bull. des Sciences. ) des fourneaux.

0-13SEI1VATIONS SUR LE CUIVRE ARSENIATE. Par II A ii

(1).

LE s seules mines de cuivre arseniaté , qui soient bien connues, sont celles du comté de Cornouailles en Angleterre. La détermination de leur véritable composition a suivi de près la découverte de cette substance métallique , et l'on en est redevable .à l'heureuse circonstance qui en fit tomber quelques échantillons entre les mains du célèbre Klaproth. Ce fut en 1787 qu'il publia, dans le Journal de. la Société- des

curieux de la Nature (2, le résultat de l'examen qu'il venait de faire de ce nouveau minéral.

Les auteurs qui, depuis cette époque , ont

(i) Ces dbservations étaient destinées depuis long-terne pour le Journal des Mines. Elles ont été annoncées dans notre N.. 61 , tome il, page 62 , à la suite d'un Mémoire de Bournon sur le même objet. Les figures qui y sont rela-

tives, ont été gravées d'avance sur la pl. XLII , qui est jointe au numéro que nous venons de citer , et à laquelle nos lecteurs voudront bien 'recourir. (Note des Rédacteurs). (2) Tome VIII, page i6o.

Volume 13.

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