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PROPIIITS D'UN PLATRE-CIMENT.
faire cuire ; il pensait que , s'il avait employé la pierre telle que la nature nous la donne, ses
cristaux tout calcaires auraient ajouté au plâtre-
ciment une quantité de chaux trop considér
rable. Le Cit. Liégeard a observé que l'artiste s'était. servi encore d'une antre sorte de pierre, dont la couleur intérieure et extérieure était à-peufor, 'près celle du colcothar ou oxyde rouge dede la les apparences et qui du reste offrait toutes première. Quoique l'artiste ait fixé définitivement son choix sur la pierre que nous avons décrite d'abord, nous devions tenir note des essais qu'il a faits devant nous ; et les observations qui précèdent donnent lieu à cette conséquence satisfaisante, que la combinaison des matériaux essentiels du plâtre-ciment est répandue abondamment dans la nature. La connaissance parfaite des pierres que nous savons être éminemment propres à cette composition , nous donnera le moyen. de modifier à souhait le dosage des autres , et même de fabriquer le plâtreciment de toutes pièces.
, des phéno, 5. II. De la cuisson de la Pierre et de ceux qui m4es qui l'accompagnent en résultent. La cuisson de cette pierre se fait comme celle de la pierre-à-chaux : le charbon de terre est fort bon pour cela. La calcination de l'une et de l'autre pierre, offre à-peu-près les mêmes phénomènes ; le même degré de chaleur paraît être nécessaire pour
PROPRdT.S D'UN ,PLATRE-CIMENT.
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les cuire convenablement. Exposées au fou, l'une et l'autre s'éclatent avec violence par la subite vaporisation de l'eau qu'elles tiennent à l'état de combinaison. Soumise à l'influence d'une trop haute température, la pierre à pl âtreGiment se vitrifie, et quand elle est vitrifiée, elle doit être mise au rebut, comme la chaux brûlée. Cette substance bien cuite est fort légère, par
comparaison à la pierre crue. Nous avons dit que celle-ci pesait spécifiquement. La pierre cuite ne pèse que
.
Différence
2,160 1,332 0,828
Ainsi la pierre à plâtre-ciment perd les 0,383 de son poids par la cuisson. La couleur extérieure de la pierre cuite est jaunâtre, quelquefois mêlée de longues taches brunes et rougeâtres. La pierre est très-douce au toucher ; et sans être grasse, elle abandonne au doigt une poussière extrêmement fine. Sa cassure est ici d'un jaune verdâtre, comme celle de la bonne .chaux-vive de Boulogne : là violacée ," Ou plus ou moins rougeâtre ; ce qui confirme l'existence dans la pierre crue, d'oxydes métalliques, que la cuisson fait passer à l'état d'oxydes rouges ou violets , soit par addition pour le for, soit par soustraction d'oxygène pour le manganèse. La pierre cuite est encore très-dure , quoiqu'elle sorte du fourneau toute fendillée; nous avons employé pour la briser et la réduire en poudre, un pilon du poids de 3o kilogrammes 1-1 h 4