Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 77]

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r RirAn ATION DES mtNrit A rs A côté dé chacun d'eux est une petite table! On jette les menus-débris sur un plan incliné placé auprès du premier crible, et par-dessus on dirige un courant d'eau. Le garçon qui est à côté de ce crible (il y en a un à chacun des trois ), y fait glisser avec un rable de fer, une certaine quantité de ces débris, il les y remue; puis il pousse ce qui n'est pas passé par les trous sur la table adjacente , où il est ensuite trié : il remet sur son crible une nouvelle quan-

EN SAXE.

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tité de minerais, il les y lave et remue de même. Ce qui passe par les trous tombe sur le second crible, où il est remué et lavé de même : ce qui

ne passe pas à travers celui-ci est également poussé sur la table voisine : mais ce qui passe descend sur le troisième crible où il est traité de même. Les parties qui passent à travers ce dernier, tombent dans une rigole et sont entraî-

nées par le courant d'eau dans une caisse, où les plus pesantes se déposent l'eau emmène avec elle les plus légères, et les laisse ensuite dans les fosses qu'elle traverse. Les cribles, il est vrai, remplissaient assez bien l'objet qu'on se proposait : les particules, emportées par -l'eau, étant assez petites, ,pouvaient être commodément travaillées au lavage

à la cuve. _Malgré cela on leur a substitué, à BeschertGliick, et dans quelques autres mines, une autre espèce de crible qui est encore plus

propre à bien nettoyer et laver les gros morceaux qui ne passent pas par les trous, et qui

met moins de teins pour en laver la même

quantité. g. XIX.

Cette machine 'est placée en B, au milieu de

la salle de triage inférieure (5. /a) dont la.

,

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, PL. LIII , représente le plan. Elle con-

siste en une espèce de crible, en forme de cylindre creux, ou de tambour, de là vient qu'on l'appelle ablauter-trommel(tambour ànettoyer). Ce cylindre a 26 pouces de long et 24 de diamètre : sa -surface convexe est un treillis fait avec des

lames de fer de 3 lignes de large et de 1 ligne d'épaisseur : les trous sont carrés , ils ont de 8

à 9 lignes de côté. Ses deux bases sont des pièces

de bois circulaires et de J. pouce et demi d'épaisseur. Il est horizontalement placé, et traversé par un axe de fer, qui a 2 pouces et demi d'équarrissage et 7 pieds de long. ( On voit en B

sa projection horizontale, la /i. . 2, représente sa projection verticale ). : l'extrémité a repose sur une sous-bande , qui est mobile dans un châssis vertical, et à laquelle est adaptée une tige de fer verticale c qui aboutit à une bascule

de, au moyen de laquelle, et d'une autre tige f et levier g, on l'élève à volonté : de cette ma-

nière on incline l'axe et soulève ainsi le cylindre. Vers l'autre extrémité, qui repose sur une sous-bande immobile, se trouve une roue dentée h dont les dents engrènent dans les fuseaux de la lanterne i, qui porte une manivelle dont le bras k I a 14 pouces de long, et au moyen de laquelle on communique un mouvement de rotation au cylindre, qui ne fait qu'un tour pendant que la lanterne en fait quatre. L'axe a b est élevé de 4 pieds et demi au-dessus du sol de la sallé. Sur la surface convexe du crible cylindrique est une ouverture carrée de lo pouces de côté', elle se ferme à volonté , par le moyen d'une porte de tôle : c'est par-là que l'on fait entrer