Journal des Mines (1801-02, volume 11) [Image 169]

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PROSrLT NATÏP DZrYiu;

» res , brunes et même violettes qu'il donne ; » pourra servir pour les vernis des poteries, » des porcelaines et même des émaux. Il n'aura pas besoin de beaucoup de fondans ; il y aura » même des cas où il ne sera pas nécessaire de

» lui en donner

H. V. C. D.

MÉMOIRE Sui l'affinage du plomb, contenant quelques réflexions sur les inconvéniens des coupelles

de cendres, et la description d'une nouvelle méthode, économique de construire ces coupelles ou bassins d'affinage : Lu à l'Institut national en l'an 8. Par le C... DUHAMEL , membre de l'Institut et inspecteur des mines.

TOUT le monde sait que pour opérer le départ de l'argent d'avec le plomb, on a toujours fait usage du procédé métallurgique, nommé affinage ou coupellation, qui s'opère dans un bassin auquel on a donné le nom de coupelle ; on sait aussi que ce bassin est formé , soit avec

des cendres d'os d'animaux , soit avec celles des végétaux , après avoir été lessivées, pour leur enlever ce qu'elles contiennent de salin. La grande quantité de cendres de bois qu'il faut employer dans la construction des coupelles , et la difficulté de se les procurer, m'ont depuis long - tems porté à chercher un moyen

plus simple et moins coûteux de former les bassins dont il s'agit.

Les anciens chimistes ayant observé que le plomb s'oxyde ou se réduit en ce qu'on appelle litharge , lorsqu'il est exposé au feu et au contact de l'air atmosphérique, tandis que l'argent