Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 198]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

68

MINES DE FER DU.TARN.

de fer en rognons, dans la pierre calcaire. Il y a plusieurs ouvertures dans cette montagne. Le C.'" Depins , propriétaire de la forge

Montcegout , y a fait travailler, il y a quelques de années ; il paraît que la mine n'était point assez abondante pour mériter une exploitation suivie. Il n'est pas douteux qu'il y avait autrefois plitL sieurs forges dans les montagnes du ci Albigeois ; l'exploitation des mines de fer -, devant et les scories que l'on -rencontre dans plusieurs endroits., sur-tout sur les bords d'Adou, en lsont la preuve. Ce genre d'industrie se perdit pendant les guerres! qui désolèrent cette contrée. L'établisseméni'de, ce genre le plus moderne, est, sans doute, celiti de: la Moline , près de la Caze, qui fut ensuite don-' verti en martinet , et qui aujourd'hui en ruine. La grande quantité de S scories est tonibé y avons vues , démontre que cette usine qtie riouS' pendant long-temps. L'écluse pour là a traVaill& prisé d'égia',),_ et le canal subsistent encore, ce: qui: indique y travaillait à la Catalanne. L'on pourrait facilement rétablir cette forge, qUiSerair d'un avantage pour le département du- Tarn. giandi

869

OBSERVATIONS D u G.

Ingénieur des mines sur l'article du Rapport fait à l'Institut national par le Cen Dolomieu, inséré dans le MuthUoti

71,° XL1 de ce Journal, qui concerne les volcans de Auvergne et la volcanisation ett: général.

ETANT né au milieu de la contrée volcanique -qui s'étend dans les départemens du Cantal, du Puy -de -Dôme , de l'Ardèche et de la HauteLoire, il était naturel que je songeasse de bonne heure à les reconnaître et à les observer. Les volcans , même éteints, ne sont point de ces phénomènes qui deviennent indifférens par l'habitude de les voir,.. L'idée des désastres qu'ils ont produits

de ceux sur-tout qu'ils peuvent produire encore, commande à l'imagination, et force à s'occuper d'eux. J'étais parvenu à me former une opinion d'après

laquelle la tranquillité s'était établie dans mon

OBSERVATIONS

esprit ; elle s'était augmentée d'après les observations faites dans deux voyages entrepris dans ces intéressantes contrées depuis que le règne minéral est devenu l'objet de mon étude habituelle , et dont le premier fut, il y a environ dix ans, depuis Viviers jusqu'à Limoges ; et le second, il y a quelques années, depuis Lyon jusqu'à Alby. J'ai peu besoin de dire que ces voyages ont été faits à pied. Le minéralogiste qui ne cherche que des échantillons dont il -veut enrichir un cabinet , peut venir à Kkk loura, des Mines , rien an VI,