Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 197]

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IslINF.S DE FER

nous descendîmes dans un

petit village dit la Mériguié - d'Arrifiltes ; posée , nous distinguâmesen remontant la côte opplusieurs ouvertures faites à ciel ouvert dans la montagne

nous reconnâmes

les traces d'une exploitation ciens avaient extrait de la , de laquelle les an-

mine de fer, probablement pour alimenter les usines qui se trouvaient sur le bord d'Adou , à l'endroit où nous avons remarqué des scories. Ces ouvertures n'ont que deux ou trois mètres de large , sur une profondeur à-peu-près égale; elles sont 'souvent sur deui lignes parallèles , l'une de l'autre par uir banc de quartz. Il séparées paraît que les anciens taient ces filons que dans leur n'exploi-e. étendue, salent, pour ainsi et ne dire que gratter la sans doute parce que la ,mine superficie devenaitplus difficile à arracher à mesure qu'on s'éloignait de la surface, et qu'ifs n'avaient point les ressources que nous offre la Foudre à canon. Ce

une erreur de

serait, selon moi,

.croire que ces filons, dont tion est si bien la direccaractérisée , ne pénétrent plus avant dans l'intérieur de la montagne. pas La nature du rocher dans lequel se trouvent ces filons ,

est un se'iiste par des veines de quartz blanc. La minecoupé de fer est une hématite, brune, mamelonnée , de l'espèce de celle que les Allemands _

nomment Glas hopf : sa gangue

est quartce qui nous la nous la croyons aussi fait juger très-fondante riche que celle de Vicdessos ; niais il paraît zeuse ,

tiré le meilleur parti que les anciens n'en ont pas' possible , car les scories provenant de leur fonte 20 à 22 pour cent. contiennent encore en fer. Nous passâmes à M youI , où nous trotiVânes dans la partie deont-Cou la montagne située au midi

867 DÉ.PARTEMENT DU TARN. du village, dans un champ appelé le Minier, plusieurs affaissemens , ainsi qu'à la Mériguié - d'Arrifates sur deux lignes parallèles, qui s'étendaient du midi

au nord, du sommet de la montagne à sa hase, et parcouraient un espace de 5000 à 1200 mètres. Les cavités qui paraissent à la surface sont plus profondes qu'à. la Mériguié ; elles ont s o à 12 mètres de large lorsque les deux filons se réunissent. En suivant la direction des anciens travaux

nous rencontrâmes , à mi-côte de la montagne, un puits creusé sur le filon , et comblé en partie ;

plus bas , près le bois , nous avons aperçu. une galerie qui pénètre dans la montagne : les ébOulemens nous ont empêchés de la parcourir. Enfin, tout-à-fait au, sommet de ladite montagne , nous avons vu un des filons à découvert : il avait peu d'épaisseur , et se trouvait entre deux bancs de schiste. La nature de cette mine, sa gangue, et celle du rocher qui la renferme , est absolument la même que celle dont nous avons parlé ci-dessus. Nous avons trouvé la continuation des filons Mériguié : ausur les revers de la montagne de la fouilles l'on rencontre d'autres delà du ruisseau , avons déjà décrites

semblables à celles que nous champ appartenant à Berà la Cabrial , dans un nadon de la Cqe , l'on voit aussi des affaissemens de qui indiquent qu'on y a exploité de la mine dit fer, à ciel ouvert, ainsi qu'a la Triballe , au lieu Fourcarier, Enfin , les filons de mine de fer s'étendu côté dent jusque dans le canton de l'Abessona , de Montridon, où ils sont de Faulhésac , commune riches et abondans.

Nous passâmes ensuite dans le canton de PierreSegade ; nous trouvâmes dans la montagne de la Nialquière avant d'arriver au village de la mine