Journal des Mines (1795-96, volume 4) [Image 59]

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( 26 ) 7.' Voir Si l'on y trouve des vestiges de corps organisés. (Voyez le chapitre XVII.) 8.° Voir si l'on ne trouve point dans leur extérieur , ou, à leur surface , des couches qui paraissent avoir été déposées par des eaux tranquiltes , ou du moins peu agitées; ou si, au contraire, tout en elles paraît avoir été transporté par un mouvement violent.

CHAPITRE xiy.

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Observations à faire sur les Montagnes secondaires.

DÉTERMINER,' avec précision, des caractères distinctifs entre les montagnes primitives et secondaires. Cela est difficile , sur-tout dans les 'genres que l'on trouve également dans les montagnes primitives , comme les ardoises, les serpentines et quelques espèces de -n'ans et de porphyres. Quant aux calcaires, la cassure grenue paraît caractériser les primitives ; cependant M. Fichte! révoque ce principe en doute, et croit qu'il y a des calcaires grenues secondaires et des compactes primitives. 2.° Est-il certain, comme l'affirme M. Dolomieu , que dans les montagnes secondaires il n'y ait point de couches entièrement composées de pierres gre-

nues et cristallisées ? 3.° Déterminer l'ancienneté

respective des genres et des espèces de terres et de pierres qui entrent dans la composition des montagnes secondaires.

Ne pourrait-on pas _même assigner des caractères auxquels,, dans un même genre , on reconnaîtrait les espèces .ou les variétés les plus modernes ?

il

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.

,.4.° Si les montagnes secondaires sont touiours inclinées en appui contre les primitives les plus proches. 5.° Si leur couche supérieure , sur-tout dans les calcaires :ompactes , n'est pas souvent une brèche dont les fragmens anguleux sont , pour la plupart, de la même nature que la couche qui leur sert de base, et liés par une pâte qui est aussi de la même nature. (Voyage dans les Alpes , tome Ler

5. 242A et 243. )

5.° A. Observer dans les montagnes de craie les pierres à fusil qui y sont renfermée, leur vofume, , leur forme , &c.; si elles y sont disposées

par lits ; réfléchir sur leur origine : mêmes recherches

sur les pétro-silex renfermés dans les pierres calcaires compactes ; les mêmes enfin , sur les rognons durs ou pierres de touche, renfermés dans les montagnes d'ardoises s'assurer si ces pétro-silex et ces rognons ne se trouvent point dans les montagnes primitives. 6.° Si l'on trouve dans ces montagnes secondaires , des vestiges de corps organisés , et à quelle élévation ( 1). ( V oyez le chapitre XVIL ) C'estsur - tout dans l'hémisphère-austral, que -

cette ob-Servation est importante. ( Voyez le mémoire de Ai-. Dolômieu , Journal de Physique , 1791

tome IL) -7.0 Si l'on trouve, soit à leur surface, soit dans leur intérieur, des cailloux roulés, ou des blocs d'une nature différente de celle de la même montagne, et i.usqu'à quelle élévation. (1) 6.0 A. Les corps organisés ne contribuent-ils pas quelquefois it la dureté des pierres , sur-tout de celles qui contiennent du fer, en rapprochant ce fer de l'état métallique ! (1-epothise de

Gadd. Ménz. de l'acad. de Sciée, 1787.) C.