Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 185]

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( 66 ) voit au Pérou, bien avant dans les terres ,

deg

rochers dont la surface offre des vestiges semblables

67) 15.1%[..C.F.,93.219rra

à ceux que la mer laisse sur ses rivages ; on re-

DESCRIPTION

en plusieurs autres endroits , des apparences qui semblent dues à l'abaissement successif des eaux cependant des substances de diverse nature , déposées en couches horizontales , pourraient présenter aussi des inégalités qui seraient attribuées malà-propos àde semblables révolutions ( t). Enfin lions devons encore parler des arbres de différentes espèces, et même des forêts entières., qu'on trouve dans plusieurs endroits ensevelis dans la terre, et souvent même debout sur leurs racines, quoique toujours remplis et enveloppés de matières qui ont différens degrés de consistance. Je ne fais au surplus qu'indiquer ici ce. fait intéressant-, réservant pour un autre article des détails plus étendus.

Des Mines de cuivre de file d'Anglesey,, dans le pays de Galles ; extraite et traduite élu voyage de M. Pennant , intitulé Tour in

Wales, Londres, 178 1 , tome II , pag. 2 65,

marque de même à Brattefors près de Kinnekulle , et

..;=c (

s ) On trouve dans les voyages. de Saussure,

s.

212 , 221,

.352 , dés détails intéressans sur ces traces plus ou :M'oins marquées de l'action des eaux le long des flancs escarpés des montagnes qui bordent la grande chaîne des Alpes du côte du lac Leman, et en divers endroits de l'interieur du jura. Ce sont des sillons à-peu.près horizontaux, de 4 à 5 pieds de largeur suri ou pieds de profondeur , dont les bords sont, terminés par des courbures arrondies, telles que les eaux ont coutume de les tracer. 11 importe aux .progrès de la Géologie, que les voyageurs recueillent avec soin les observations de ce genre, qu'ils examinent si l'on ne peut pas regarder ces érosions comme des monumens

des anciens courans, et si, aux endroits oit ces courans ont dû avoir leur embouchure, on ne trouve pas toujours des pierres roulées plus ou moins considérables , d'une nature tout à-fait différente de celle du sol oU elles se trouvent aujourd'hui déposées , ,et semblables à celles qui composent les montagnes supél rieures. ( Note du Rédacteur.)

DE lahaie de Dulas , j'allai visiter Tes montagnes

de Trysclwyn. C'est là qu'on trouve le gîte de minéral de cuivre le plus considérable , peut- être,

que l'on connaisse. La pallie de , ces montagnes .qui le renferme est connue sous le nom de Paiys

Moili/tain , nom qui paraît venir d'un certain Robert.

Parys, employé par le roi Henri 1V dans cette

province. Ces hauteurs escarpées offrent, de toutes parts , d'énormes blocs d'un quartz blanc très grossier. C'est parmi ces rochers , dans une espèce de cuvier ou d'enfoncement, qu'existe cette exploitation célèbre. Les environs, naturellement. sauvages , le sont devenus encore plus par les travaux des mines. Les monceaux de minerai de cuivre qui subissent l'opération du grillage, répandent de tous côtés une fumée suffocante, dont l'influence délétère se fait sentir à plusieurs milles à la ronde.La végétation est presque entièrement détruite dans le voisinage ; .les mousses mêmes et les lichens des ro-

chers ont péri. La seule plante qui résiste est la melica cralea , espèce de gramen qu'on y trouve en grande abondance.

11 me paraît certain que cette mine a été ex-

ploitée par les anciens ; on voit même en plusieurs endroits , des vestiges de leurs travaux. Ils sup-

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