Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 39]

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( 69 ) ( 68 ) tiellc, puisque, si elle était mauvaise, on pourrait aller recouper le plan de la faille. Niais on ne risquera jamais de se tromper en dirigeant les galeries 13 e, ou c e, g i, ou h i, qui doivent gagner la couche ,.toujours de cette couche, et lesperpendiculairementla-direction alongemens b c OU g h, perpendiculairement à la direction de la faille.

Pour s'en former une idée, voyez la fig. o. Soit A, la faille; B B, la couche de houille qui est pro. longée; C, la couche cherchée; x q, sa direction; S V, celle de la faille ; les lignes b e et c e seront tracées perpendiculairement à la direction x q de la c ouche cherchée, qui est la même que celle de la couche connue, et la ligne b c perpendiculaire. nient à la direction. S V de la faille ( a). Supposons maintenant que les couches ne sa soient pas déplacées parallèlement à leur première position , c'est-à-dire que la direction et l'inclinai. son de la veine cherchée soient différentes de celle où l'on est, comme dans la fig. 7, on sent qu'oit, doit varier l'inclinaison des travaux de manière faire le moins de détours possible, ( Voy. bc et gh); et quant à la direction, elle doit toujours être per. pendiculaire à celle de la veine cherchée. ( ) II semble qu'il faut, dans ce problème, chercher chemin le plus court pour arriver à la portion de la coude

située au-delà de la faille, une Von cherche, soit en dessus soit en dessous ; or, ces portions de couches, ou leurs prolonge.

mens , sont deux plans ordinairement parallèles , il ne s'agi donc que de chercher la ligne la plus courte qui existe con 'deux plans parallèles. Pour cela il suffit de lever ou de baisser d'un point dormi sur le prolongement de la couche que l'on connaît, une pee., pendicuiaire à cette couche ; elle rencontrera la portion de la couche cherchée , et sera le chemin le plus court pour I arriver, ( Note du Cr GULET LAI/MONT. ).

Nous devons faire ici mention d'un cas particulier qui pourrait occasionner une fausse application de nos règles; on le voit dans la fig. 5 , et , quoi qu'il soit très-rare, il mérite cependant notre attention : c'est celui où la pente générale de la faille, à l'égard de la partie exploitée de la montagne. serait directe tombante , tandis que sa portion b d serait indirecte tombante à l'égard de la galerie a lt Comme on ne peut juger de la pente de la faille que sur la portion mise à découvert par la galerie, on croirait alors faussement la houille en g tandis qu'elle est en c d. .,Mais nous remarquerons que cet accident, trèsrare , doit avoir lieu seulement dans des houillières dont les couches sont fort inclinées , et qu'il n'est jamais de longue durée. Ainsi, lorsqu'on aura des soupçons, il faudra I.° bien observer la nature des

couches de l'autre côté de la faille, qui peuvent, comme nous l'avons vu ci-dessus, fournir des indices certains; 2.° s'il y a plusieurs veines de houille les unes au-dessus des autres, on pourra , par leur

moyen , connaître la véritable inclinaison de la si l'on est dans une montagne, on peut faille ; encore en juger par celle des couches, d'après la règle ci-dessus ; 4..° enfin , si ces indices vous manquent, le seul parti à prendre est de suivre la faille pendant quelque temps dans le sens où vous croyez que doit être la couche. Si vous voyez

qu'elle prend une inclinaison opposée, vous vérifiez si elle-est constante et, dans ce cas , vous dirigez vos travaux d'après cette nouvelle inclinaison.

Nous ne croyons pas devoir nous étendre davantage sur la manière de traiter les failles régulières, quoiqu'il y ait encore beaucoup de choses à dire ; mais comme on nous annonce un ouvrage

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