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STATISTIQUE GÉNÉRALE.
dans la commune de Treigny, au bourg, à la Rapée et à Perchin ; leurs produits servent surtout à l'alimentation des nombreuses poteries de la commune. D'après les renseignements statistiques, il y avait 18 usines en 1835 ; elles avaient employé 112 ouvriers, consommé pour 7,152 fr . de bois et produit pour 37,24 .0 fr . de poteries diverses. Fayenceries . — Il existe seulement quatre petites usines, produisant des fayences très-grossières ; celle du château des Cornes, près de Châtel-Gérard, emploie une argile du lias supérieur qui est tirée au bas de Marmeaux ; celle des Vausses, près de Châtel-Gérard, mêle les argiles du lias supérieur d'Anstrude et de l'assise oxfordienne moyenne d'Etivey à des argiles rouges superficielles des champs voisins . Enfin celles des Capucins et de Saint-Amâtre, à Auxerre, emploient les argiles bigarrées néocomiennes qui se tirent sur la route de SaintGeorges . A Chevannes, il y a eu une usine dont le feu a été éteint en 1839. En 1835, deux usines avaient employé 20 ouvriers, consommé 6,480 fr . de bois et produit pour 30,000 fr . de marchandises. verrea•me . — Il en a existé une assez ancienne à Maulnes au N . de Cruzy ; les travaux ont été arrêtés en 1814 et ne paraissent pas devoir être repris. On faisait de la gobeleterie fine et ordinaire à l'aide du bois seul jusqu'au tiers de 184.1, et à l'aide de la houille ensuite. Les renseignements statistiques nous permettent de donner le tableau suivant :
ANNÉES .
1834 1835 1811 1842 1843
OUVRIERS .
50 90 60 50
VALEUR
VALEUR
DU COMBUSTIBLE .
DES PRODUITS.
32,000 f. »» 41,800 »» 26,250 »» 20,000 »»
125,000 f. »» 125,000 »» 102,600 »» 91,000 »» 80,000 »»
Des verreries ont existé anciennement sur plusieurs autres