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( 48 ) étendue , on reconnott cependant qu'elles ont une inclinaison de l'ouest à l'est , de manière
que le massif de craie se relève en allant à
l'ouest dans- la direction de Vernon ; et même alors il est abandonné par les matières qui lui étoient superposées ; il n'est plus recouvert que par la couche de terre végétale, mêlée d'une grande quantité de cailloux siliceux, qui, plus
que la craie , ont sçu résister aux causes de dégradation pars lesquelles ces coteaux ont été, en quelque sorte , écrêtés dans une por-
tion de leur chai rie ; car on reconneit évidemment , par des niasses de pierres calcaires qui
sont restées éboulées sur les &arcs escarpés de la partie des côteaux où lé massif de craie est resté à nu'd , eue primitivement la craie é' oit recouverte des mêmes matières qui ailleurs , la surmontent encore , mais qu'elle
en a été entièrement clUponillée par une cause violente , la même peut-être -qui a creusé la vallée de là Seine, et qui a'produit ces escarpe-. mens d'une blancheur éblouissante , lesquels
reesemblent de loin aux bastions d'une ims mense fortification. C'est ce qu'on reconnoît par exemple, d'une manière se tiSible , au-dessus de la Roche-Guyon.
On voit, au contraire , ce même massif de. craie plenger Verstouest , quand on le suit dans la direction de Meulen , et il finit par se cacher entièrement sous :es matières qui le surmontent , lesquelles présentent de 4 pentes plus douces. Au dessus du côteau dont je viens de parler, règnent des plateaux à-peu-près horizon Ifin X dont
f49) ) dont l'étendue est' coupée et limitée par 'des
gorges et des vallons. La terre végétale y repose, tantôt sur la pierre calcaire, et tantôt sur la craie , selon qu'ils ont éprouvé plus ou moins de dégradation, et qu'ans avance davane tarse. de l'ouest vers l'est.
Situation de la prétendue mine de houille. Les matières qui ont fait croire à l'existence
de cette mine, sont situées dans l'enceinte,
plus que demi-circulaire, dont j'ai parié; elles se- trouvent sur les flancs de la portion du
côteau qui regarde l'ouest , et qui est comprise entre le vallon de Dennemont et celui de Vetheuil , au-dessus du petit hameau dit la
Désirée, et à peu de distance du village de Saint-Martin de la Garène.-
Les travaux ont été faits à trente toises
à-peuprès, au dessdus de la couche calcaire qui forme dans cet endroit la &ommité du c6-, teau ; et ils pénètrent dans un amas de pierres, en grandes masses confusément entassées, qui ont évidemment appartenu au banc supérieur Elles en ont été détachées sans doute par le dé-' garnissement des matières inférieures qui leur servoient,d'appui ; et on voit encore, .sur les bords du banc lui-même , des fentes qui le
traversent dans toute son épaisseur , et qui présagent de nouveaux éboulemens , lorsqu'un mouvement ori; un effort un peu Violent vien-
dra agiter ces masses détachées , qui n'ont
plus d'adhérence latérale, et qui ont, en partie,. perdu leur point d'appui.
Jour. des Mines. Messidor, an.'3 ,P