Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 91]

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qu on n'ait pas poussé plus loin cette décou-

se montrer, et, que le filon , .nit lieu de s'en; foncer dans la montagne , se dirigeoit au con,

verte, et qu'on n'ait pas tâché de parvenir à un filon régulier. Tout se réunit dans cet en.; droit pour faire desirer qu'on y puisse former

traire de manière à couper obliquement le

vallon , qui es l: un terrain sabloneux et pénétré d'eau , on fut obligé de l'abandonner. J'aurois

quelques, établissemèns de, ce genre. Le pays est très-montagneux, et les montagnes y sont couvertes de bois. Un ruisseau, qui fournit un volume d'eau considérable , coule au pied de la montagne o le minerai de plomb a été

beaucoup desiré voir quelques- morceaux de cette pierre de sable none : mais malgré toutes les recherches qUe j'ai fait faire Sous mes yeux

on n'a pu en trouver aucun. Je -.présume .cependant que c'est l'espèce 'de pierre qui accompagne 'ordinairemtnt les dépôts de mine

de fer sabloneuse de ces cantons.' De tout - ceci je suis porté à, conclure que le terrain d'ans lequel on a trouvé cette' veine de plomb, n'est pas celui dans lequel elle s'est formée, et je pense que l'on auroit dû conti... nuer à percer en galerie horizontalement jusqu à ce qu'on eût rencontrélerocher-solide et en bancs homogènes ; c'est là, je Crois, qu'eXiste le

filon, et ce qu'on a trouvé jusqu'à présent n'en est qu'un écoulement. Je ne,serois même

pas étonné que l'on eût rencontré le terrain primitif, ou primitif-secondaire, au-dessus du., quel, connue je l'ai, fait, voir plus haut se trouvent en quelques endroits les grèsrouges

et griskres , etc. Je serois bien trompé ,- si c'eût été dans les bancs solides de ces derniers

rochers que l'on eût rencontré le filon ; moins ils ne m'en; paroissent pas susceptibles. Cette mine a été exPloitée deux, à (trois ans

avant la révolution , par le citoyen, Hermann, directeur dela fabrique de couperose de Guersdoif,. et abandonnée 'aussitOt. Il est à regretter

,

trouvé. Il offre , par sa rapidité et ses différentes positions , resserrées entre des monta, gnes , les moyens de construire des digues et d'établir des machines hydrauliques pour l'épuisement des eaux de la mine, et pour faire aller les bocards , -etc. (Un très-bon chemin conduit d'Erlenbach à Bergzabern , suivant Dietrich ). A.Moyenvic , le 19 floréal, l'an troisième de la République une et indivisible.

Szkné A. CAvILLIER.